les présentations supprimées

Couleur de cheveux/yeux :  originairement blonds, ils reprennent peu à peu le pas sur une teinture rose bonbon / vert pâle
État de santé : atteinte de la maladie de Raynaud et ayant de l'asthme, allergique au froid, souffre fortement d'agoraphobie
Style vestimentaire : perpétuellement habillée avec attention, tant et si bien qu'elle frôle la petite fille sage de très près
Inventaires : son "départ précipité" l'a empêché d'emmener quoi que ce soit de valeur.
Langues parlées : français et anglais, quelques notions de japonais de part ses années de vie en tant qu'hikikomori
Hobbies : passe le plus clair de son temps sur ses consoles, quand elle ne sort pas pour avoir le nez dans ses bouquins et mangas et ne pas se rendre compte qu'elle n'est plus chez elle, elle adore également bichonner ses plantes d'intérieur et leur parler ainsi que dessiner et peindre
Personnalités : polie / maladivement réservée / pudique / silencieuse / peureuse / soigneuse / patiente / compatissante / crédule / étourdie / toujours stressée / docile / pacifiste / sérieuse / désespérément dépendante / "maman poule" || ses proches lui reprochaient souvent de rester dans sa bulle, se taisant tant qu'elle semblait ne pas se soucier des gens autour d'elle / ne sortant que très peu de chez elle de par son agoraphobie non traitée, peu de personne la connaissent réellement

Son passé
Vous vous dites certainement que pour être ce qu'elle est, Anthéa a dû vivre de terribles drames. Eh bien c'est tout-à-fait faux. Certains tirent leur personnalité d'événements marquants, d'autres l'ont dès le départ. Le second cas est celui de la petite blondinette (petite n'étant pas un euphémisme puisqu'elle ne mesure qu'un mètre cinquante-trois). Mais reprenons depuis le début, si vous le voulez bien.

Anthéa Morghan Sabran, née dans le sud de la France près de Cannes, est la seule fille d'une fratrie comprenant également trois garçons. Un frère d'un an son aîné, Léo, et deux plus petits respectivement de deux puis trois ans derrière elle : Raphaël et Sylvain. Toute son enfance et jusqu'à maintenant, ses parents ont toujours été pour elle l'exemple de l'amour parfait. Unis et confiants l'un en l'autre, ils ont toujours traversé toutes les épreuves que la vie avait mit en travers de leur route. Mais la personne dont Anthéa est la plus proche dans sa famille n'est autre que son frère aîné, avec lequel elle a grandi et joué pendant tant de jours/semaines/mois et années. Bien qu'il leur soit arrivé plus d'une fois de se disputer, voire de se battre, les deux "inséparables" comme s'amusent à les appeler leurs grands-parents, se réconcilièrent toujours à grands coups de câlins et de pleurs désolés. Léo, terriblement important pour elle, est la personne derrière laquelle la blondinette s'est toujours caché à l'école, ou lorsqu'il fallait sortir. D'un caractère très confiant, presque "brute de décoffrage", son frère a toujours farouchement prit la défense de sa sœur contre vents et marées, comme lui ont apprit leurs parents. "La véritable force des filles, Léo, c'est leur sensibilité. ", comme dit leur chère maman. A quel point Anthéa est-elle forte, alors ?!

Sa scolarité, à partir de la fin de la primaire, Anthéa la passe le nez dans l'univers fabuleux des livres, puis des mangas. Une forme de littérature qui très vite devient sa grande passion. Son argent de poche disparaît dans l'unique but, à la façon d'un dresseur pokemon, de les avoir tous. Les murs de sa chambre se retrouvent couverts d'étagères remplies à ras-bord, le sol même jonché d'ouvrages alors qu'elle attend le lycée se faisant légions. Les moqueries, là, se font monnaie courante. Mais Léo remet à sa place chaque individus venant chercher des noises à sa cadette, sous les encouragements de leurs amis communs habitués à ce qu'ils appellent le "sis/bro complex" en se gaussant. Après tout, lorsqu'il se bat, c'est elle qui sort les pansements et le désinfectant de son sac pour le soigner et couvrir de maquillage les bleus pour que papa et maman n'y voient que du feu.

Bienveillant, le jeune homme fait même les courses pour sa sœur, allant lui chercher de-ci de-là les meilleurs offres sur Internet voire se déplaçant parfois puisque son agoraphobie, déclarée vers ses sept ans sous couvert de "phobie scolaire", l'autorise à peine à aller à l'école. Vers la fin du lycée, ses efforts s'effondrent et son mental craque : elle ne parvient plus à sortir de chez elle après que son frère ait manqué de peu de se faire renverser par une voiture. Le monde l'effraie, la dégoûte au plus haut point, lui ainsi que ses habitants. Ses parents se mettent en colère, puis acceptent le fait, déjà si fiers de la détermination de leurs fille jusqu'à ce jour de les rendre fiers. "Si elle abandonne, c'est que quelque chose ne va vraiment pas", se disent-ils. Le médecin de famille conseille un relaxant, mais les cachets la laissent sans âme, planante, et ce n'est pas leur vision d'une solution.

Loin de vouloir froisser, braquer voir blesser leur fragile progéniture, ils inscrivent Anthéa a des cours par correspondance en insistant bien sur le fait qu'elle se devra de les suivre assidûment puisque ceci sont coûteux et que leurs revenus chaque mois sont maigres. Et les notes atteignent le plafond, la petite fleur travaillant d'arrache-pied. Pouvant avancer à son propre rythme, pouvant apprendre d'elle-même, elle obtient son bac avec d'excellents résultats (et ce bien malgré d'avoir dû se déplacer dans l'établissement de secteur pour passer l'examen). Dès lors, conscients qu'il sera complexe pour elle de se trouver un travail, ils encouragent leur unique fille à enchaîner les baby-sitting à la maison afin de lui faire prendre conscience du fait que l'argent ne pousse pas sur les arbres et qu'elle devra travailler pour en obtenir, ce qu'elle accepte sans le moindre râle. En se liant d'amitié avec quelques bambins, lesquels finissent toujours tôt ou tard par réclamer à aller jouer dehors, elle progresse lentement dans sa convalescence émotionnelle.

Jusqu'à ce jour, ou plutôt ce maudit soir, où maman a dit : "Anthéa, viens manger ton tirami- ", avant que ce ne soit le silence et le vide. Comme quoi, elle n'était pas en sécurité même à la maison.

Son avis sur le Fil Rouge
Les choses sont belles lorsqu'elles sont naturelles. Et le naturel est beau dans son imperfection. Si elle soutient le projet de trouver quelqu'un d'important à tout le monde, elle ne se montre pas aussi encline à approuver les méthodes déployées puisqu'elle a été séparé de personnes lui étant chères dans le procédé. Qui plus est, pour ce qui est de son cas en particulier elle se serait bien passée de se retrouver comme un chiot au milieu d'une arène, préférant vivre en vase clos.

Ses projets pour l'avenir
Elle n'en a pas la moindre idée, ses neurones encore prit en pleines joutes acharnées. Sa famille et ses quelques amis lui manquent, mais ici elle peut vivre sans avoir à se soucier de demain et des dépenses, n'étant également pas contrainte de sortir si le cœur ne lui en dit pas. Une part d'elle semble toutefois avoir déjà prit conscience du "danger" de cette situation pouvant potentiel la couper entièrement du monde extérieur, semant lentement mais sûrement le doute.