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Crazy in love ~ ft. Toitoine ♥
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Dim 26 Aoû 2018 - 3:47

Crazy in love.
Feat : Antoine. ♥️



Sindety, île paradisiaque regorgeant d'individus aux nationalités, caractères et physiques différents. Cette ville est spéciale, toutes les personnes ici sont liées à quelqu'un d'autre. Leur âme-soeur. Parmi eux, le jeune homme faussement blond allait découvrir son nouveau logement ainsi que celui ou celle avec qui il allait partager le restant de cette année. Étrangement, cette situation l'amusait, y avait-il seulement une personne dans ce monde avec qui Charlie pouvait-il compatible ? Il en doutait mais ça suffisait à lui arracher un étincelant sourire. Dans cette optique ironique il s'était dirigé vers l'adresse qu'on lui avait donné. Promenant son chiot -qui avait reprit des forces- avec lui, il arriva rapidement aux habitations. De sobres mais modernes maisons semblaient maîtresses des lieux. L'une d'elle lui appartenait à présent. Doucement, il y arriva, il tenta d'ouvrir mais elle était fermée, ce qui veut dire que son âme-soeur n'est pas là. Il entreprit l'ouverture de la porte, ne jetant qu'un regard insolent à la végétation aux alentours. Quand il put enfin être à l'intérieur, tout semblait plus calme, une atmosphère légère et agréable émanait de l'endroit. Le parquet ne grinçait même pas. Tout était neuf, ça sentait le propre et la bonne qualité. Enlevant soigneusement ses chaussures, il s'aventura dans le couloir principal pour atteindre chaque pièces.

Premièrement, il fit la rencontre du grand salon, tout était déjà meublé avec les besoins de base. Le jeune étudiant passa sa main sur le canapé, caressant le doux tissu. Oui, tout était neuf. Balançant son regard à droite et à gauche, il n'entendait presque pas les piaillements des oiseaux à l'extérieur, perchés sur un des multiples arbres entourant les maisons. La cuisine était moderne et ça lui plaisait, il se disait que s'il n'était pas trop paresseux à l'avenir, il y ferait bien quelques plats goûteux. Il y avait deux chambres, toutes deux habillées d'un lit deux places et d'un placard. Il aimait bien l'endroit, il s'y sentait déjà comme chez soi, c'était étrange comme sensation... Et apparemment, il n'était pas le seul, le petit animal qui l'accompagnait semblait, lui aussi, enjoué par ce nouveau logement. Finalement, Charlie déballa le peu d'affaires qu'il possédait, il déposa un petit panier dans la cuisine, pour le chien, des gamelles, les croquettes etc... Puis, il se posa sur un canapé, un livre à la main, armé de ses lunettes de lecture, il commença à se concentrer.

Il ne savait pas combien de temps il avait passé à lire... Son oreille tendue il avait entendu le bruit de la porte d'entrée. Il n'était pas le sol. Le berger allemand se mit à aboyer, prévenant son maître de l'arrivé d'un inconnu. Rapidement, Charlie se leva, se recoiffant rapidement mais n'ôtant pas ses lunettes de son nez. Il ordonna d'un geste vif de la main à son chien de se taire et il croisa le regard d'un jeune homme...

Chétif, les cheveux noirs tombant sur le visage, les yeux cernés mais ténébreux, le visage creusé et le corps squelettique. Le grand le surplombait de plusieurs têtes. Son corps était tout le contraire de celui face à lui. Quand son regard trouva celui de son interlocuteur, il eut un agréable frisson le long de la colonne vertébrale. Fronçant les sourcils, il se rendit compte avec surprise que celui en face de lui ne pouvait être que son âme-soeur. Ce délicieux sentiment qu'il avait au creux de l'estomac, il tentait tant bien que mal de le repousser, mais impossible. Rapidement, tout s'enchaîna, en une fraction de secondes des bribes du passé lui vinrent en mémoire... Il connaissait le jeune homme face à lui. Oui. Charlie l'avait humilié et insulté durant sa jeunesse... C'était vraiment lui ? Il doit y avoir une erreur, ce n'est pas possible ! Mais, les papillons qui venaient exploser dans son ventre le ramena à la réalité. Il faut croire que si... Ses lèvres rosées mais tremblotantes s'ouvrirent, laissant échapper quelques paroles :

« Antoine... Putain, l'ironie du sort. La victime du collège liée à moi... J'y crois pas... »

Troublé, le jeune homme l'était, à tel point que ses mains se contractèrent, colorant ses phalanges d'une teinte blême. Il refusait d'y croire et pourtant... Cependant, il afficha un sourire mauvais avant de tendre sa puissante main de fer à l'homme aux cheveux obscurs. Son chien se mit à grogner. D'un ton puissant et fort, il s'exclama :

« Killa, stop. »

Lançant un regard autoritaire, la chienne se recroquevilla et fini par se coucher dans son panier, sagement, tandis que Charlie se concentra sur la personne face à lui. Il attrapa avec douceur la main du jeune homme, voyant qu'il semblait troublé et il l'attira contre lui, faisant les yeux doux malgré son rictus carnassier. Le bel homme fit une accolade au garçon, plus semblable à un câlin qu'autre chose. Il veut voir si Antoine a toujours cette partie soumise et si oui est-il vulnérable à ses charmes.
©️ kyro. 017 ldd
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Mer 29 Aoû 2018 - 1:04
Crazy in love.La silhouette chétive d'un jeune garçon aux cheveux corbeau se mouva avec difficulté. Ses mains moines tenaient avec difficulté des barres parallèles en métal, tandis que ses membres postérieurs peinaient à suivre le prolongement de ses bras. Si le message nerveux cheminait sans contrainte à son cerveau, ses muscles, quant à eux, refusaient pertinemment de lui obéir.  Antoine était déjà à la moitié du parcours que ses genoux tremblotèrent, victime de son propre poids. S'arquant avec une vélocité titanesque, l'infirmier plongea en piqué pour le réceptionner en harponnant ses bras solides sous les siens.  

- C'est bien Antoine, tu as fais beaucoup de progrès. On va arrêter pour aujourd'hui, d'accord ?

Hochant doucettement la tête, le jeune prostitué se laisse porter jusqu'à sa chaise roulante, se sécurisant en enveloppant ses bras autour du cou de l'infirmier. Voilà des mois qu'il avait entamé des exercices de rééducation sans qu'il n'espère en une prompte convalescence et sa chambre d'hôpital aux quatre pans immaculés ne lui était d'aucun réconfort. Une chambre unique, avec pour seule compagnie quotidienne le sempiternelle tic-tac de l'horloge murale. Ses parents lui rendaient visite de temps en temps. Cependant, sa mère, elle-même trop affaiblie pour assurer les voyages quotidiens, et son père occupé avec ses affaires, ne pouvaient demeurer éternellement à ses côtés. Matthieu, son meilleur ami d'enfance l'avait complètement oublié maintenant qu'il ne lui était plus d'une grande utilité, ni financière, ni présente pour ses petits caprices. Duke, lui, son unique, ne disposait pas d'assez de temps pour faire acte de présence, bien qu'il tentât de l'appeler une fois par jour. Le contact humain, lui manquait au point qu'il s'accrochait désespérément au personnel médical, mendiant un peu d'attention. Pointer son assiette pour s'enquérir sur le temps de cuisson de la viande, complimenter l'aide-soignante sur sa nouvelle coiffure, demander à garder bénévolement ses petits-enfants. Si on avait démembré ses capacités pour la danse et couper le fils qui le liait à ses amis, Antoine pouvait encore compter sur la chanson pour essuyer les larmes de son cœur.

Démêlant avec dextérité ses écouteurs blancs, le petit homme les tamponna à ses oreilles, puis brancha l'extrémité à son portable. Instantanément, la guitare sèche chatouilla ses tympans, pendant son rythme cardiaque s'accéléra. La plupart des chansons de son répertoire étaient de son Duky. Star internationale à l'âge de dix-sept ans, connu principalement grâce à ses pages actives sur les réseaux sociaux, le jeune garçon était devenu l’égérie de son époque. Un modèle pour les jeunes partageant la même tranche d'âge, qui se propageait à la vitesse du son, son compteur grimpant toujours plus. Il lui fallait presque prendre rendez-vous pour entreprendre une discussion avec lui, alors le voir...

Adaptant son timbre à la mélodie, Antoine commença faiblement :  

Often I am upset that I cannot fall in love but I guess
This avoids the stress of falling out of it
Are you tired of me yet?
I’m a little sick right now but I swear
When I’m ready I will fly us out of here (*)


Des gouttes salées bourlinguèrent le long de ses joues pivoines, tandis qu'il entama le second couplet, d'une justesse d'intonation sur l'intégralité de ses demi-tons. Gémissant en douceur, le prostitué se terra dans les idées noires, se roulant en boule dans ses draps aux effluves maladifs. C'est avant qu'il ne puisse retenir de nouveau son souffle, respirant entre deux sanglots, que l'ensemble de son champ de vision s'estompa pour ne faire place qu'à l'obscurité absolue.

En battant des paupières, c'est une pièce entièrement nacrée qui l’accueillit, comme si les deux nuances de couleurs à l'antipode l'une de l'autre sur le prisme lumineux, esquissait deux vies bien distinctes. Son passé et son avenir. Alors que le malade observa les alentours, ses orbes tournant follement dans ses orbites, ses jambes le soulevèrent, alimentées par l'adrénaline, pour tâter chaque parcelle de ce qui pouvait être matérialisé. Une myriade d'interrogation s'accula dans sa tête et avant qu'il ne puisse tous les articuler, le jeune garçon dénicha une porte qu'il s'empressa d'ouvrir.

***

Un bâtiment se dressa découpant un ciel d'azur, entouré par une petite clôture. Avoisinant celle-ci, les bâtisses semblaient être érigées avec le même modèle de conception.  Antoine se dandina d'un pied à l'autre en se questionnant sur l'authenticité de l'adresse. Que se passerait-il s'il s'était trompé de maison ? Et son âme sœur ? Sera-t-il assez parfait pour lui convenir sans réserve ?

Prenant une gorgée d'inspiration en gonflant sa poitrine, Antoine donna deux coups à la porte pour dévoiler sa présence. Sans réponse. Debout, soutenu par ses béquilles axillaires, l'attente lui était désagréable d'un point de vue physique, alors, il décida de déployer le battement mobile de l'extrémité des phalanges.

- Eh... ho.... Il y'a quelqu'un ? Eh...

S'avançant progressivement, il n'eut pas à faire quelques pas, que les aboiements sonores d'un chiot lui vrillèrent les tympans. Reculant en couinant, en proie à la stupéfaction, Antoine se retrouva dos au mur, épinglant désespérément ses doigts à la longueur de la cloison. Alors qu'il donnait des coups de béquilles à l'aveuglette en direction de la source de bruit, il rencontra les mirettes familières d'un homme à travers l’interstice de ses doigts brandit en guise de bouclier.

La voix virile qui prononça son nom le fit sursauter de plus belle. Ce timbre singulier, cette démarche, cette coupe de cheveux, ce regard... Tous ses éléments qui définissaient Charlie comme tel. Antoine déroula progressivement ses muscles afin de pouvoir mieux observer son interlocuteur. Il n'avait jamais pu le regarder de cette position auparavant. Son ancien bourreau devait toujours être vu d'un point de vue écrasé. En outre, l'ex-étudiant avait souvent visité ses chaussures. De ce fait, il n'avait jamais pu s'attarder sur ses traits légèrement féminins, ni même sur la forme allongée de son nez ou encore mieux, de ses yeux si profonds qui lui inspiraient toute l'affection qu'il éprouvait à son égard, rien qu'en captant ce regard.

Dévoilant un charmant sourire, son âme sœur s'approcha de lui, tandis que l'intéressé se recroquevilla en rentrant ses épaules, inspirant par saccades. Adoptant d'ores et déjà une posture de soumission absolue, la main tendue vers lui resta sans réponse, tant il craignait qu'elle le tire vers le bas. Pourtant, des coups d’œil en biais, n'oublièrent pas de caresser cette main colossale de manière libidineuse.

Les grommellements du chien brisèrent cet instant magique de communication silencieuse entre les deux jeunes hommes. Hurlant après la petite bête effrayée, Antoine le fut tout autant se lamentant à son tour, s’attendant à ce que son ancien bourreau cogne un poing dans sa direction. Mais, comme aucun os ne vient s'entrechoquer contre le sien, il s'autorisa à relever graduellement la tête. C'est cette main chaude qui saisit cordialement la sienne,  accompagnant sa jumelle jusqu'à dans son dos en lui donnant l'accolade. Écarquillant les yeux, le jeune prostitué osait à peine déposer ses phalanges, soulevant ses poignets, limitant alors le contact.  Et si Charlie voulait le frapper à nouveau ? Non, c'était impossible. Ils étaient liés après tout. Leur rencontre n'était pas un facteur du hasard, le noireau en avait l'intime conviction.

- C...Charlie... ?

Ses doigts purent désormais plonger contre son dos sculpté, tandis que le reste de son corps parvient péniblement à se blottir tendrement, à la recherche du confort de son torse. Clopin-clopant, Antoine resta en équilibre, reculant ensuite légèrement pour déposer un baiser cotonneux contre le cou de son âme sœur.

- Je... je ne savais pas que tu avais...un chien...

Souhaitant faire bonne figure, ce dernier lui adressa un large sourire, dévoilant une dentition dépravée par les résidus du temps, agitant légèrement ses mains.

- Oh... ne, ne crois pas que j'y vois un inconvénient, au contraire... j'avais un chien moi aussi avant, un bichon maltais... Je suis plutôt peureux quand je connais pas l'animal des autres, mais ça ira, je te fais confiance, alors je fais aussi confiance à... à Killa.

Prononçant rapidement les syllabes de son prénom, comme si le simple fait de les évoquer provoquerait de la guigne à son encontre, Antoine ajouta, son penchant curieuse concierge refaisant surface :

- Co... Comment as-tu fait pour qu'elle te suive jusqu'ici ?

Se tamponnant les deux index, et sans se départir de son éternel sourire guimauve, les joues du jeune garçon s'inspirèrent des teintes au soleil couchant, lorsqu'il avoua finalement :

- Tu sais, je suis heureux d'être avec toi. Je n'aurai pas voulu que ce soit quelqu'un d'autre. Alors, mon vœu est exaucé.

Achevant sa contre-vérité en riant doucettement, l'image d'un autre homme s'était matérialisé dans l'esprit du jeune handicapé. Duke. De toute évidence, Antoine n'avait jamais été très honnête avec ses pensées et si la présence de Charlie le réjouissait au point que son affection envers lui naquit de sa poitrine, comme si elle ne l'avait jamais quitté, il se questionna sincèrement quant à l'état d'esprit de son interlocuteur. Il l'avait pris dans ses bras. Alors, il éprouvait lui aussi un attachement similaire.

C'était aussi clair que de l'eau de roche. 
___________________________________________________
(*) Souvent je suis contrarié que je ne puisse pas tomber amoureux, mais je suppose
que cela évitera au stress de m'envahir.
Es-tu déjà fatigué de ma présence ?
Je suis un peu malade en ce moment, mais je jure
Que quand je serai prêt, je partirai d'ici.


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