les rp abandonnés

Je ne sais pas pourquoi j’ai voulu aller à la plage, le seul endroit a Sindety qui me réconfort un temps sois peu. Je me sens seule, je suis supposé être là pour refaire une vie mais comment dire… Tout est dans le flou pour le moment… Je regarde la mer, elle est agitée, j’aime la plage lorsque l’eau est déchainée je ne sais pas, je trouve que l’odeur de iode y est plus prononcé. Le seul probleme c’est les nuages, blanc, gris, parsemé de bleue. Les mouettes sont au rendez vous. Un chale sur les épaules, j’observe le monde qui m’entour, un vent tiède, presque froid souffle sur les dunes. Mes pieds enfouis dans le sable, mes pensées vogue sur l’océan au loin. Je m’imagine etre une sorte de Robinson Crusoe, seule, pas un seul passant, pas un seul chien, la grande solitude. Je n’ai pas de nouvelle de qui que se sois pour le moment. Que se sois tristan, Renn ou cette fille, comment se nome t’elle déjà ? Kaytleen si je me rappelle bien, aucune nouvelles. Au moins, jusqu’a présent, aucun d’eux ne ma encore trahi. Je souris de façon maussade, j’ai le sentiment d’avoir abandonnée un monde de cinglé pour un monde de solitude. Je ne sais pas ce que j’ai aujourd'hui, je déprime.

Instinctivement, je me suis installée à l’endroit même où je me suis trouvée avec Renn par le passé, je… il me manque mon hamster. Je me demande ce qu’il fait, j’ai le sentiment de le trahir quand je pense que mon coeur est toujours à prendre. Mais est ce une trahison ? Aprés tout, nous ne sortons pas ensemble ! Et depuis cette magnifique journée, pas de nouvelle. J’ai hate de le revoir. Savoir si nous serons ensemble ou amis, tout ne depend que de lui aprés tout, c’est aux mecs de faire le premier pas. Puis, je suis plus femme que mec donc bon… mais Renn… haaaa mon coup de coeur de Syndety ! Ou-es-tu ?

Je souffle de dépit, qu’elle idiote je fais. Je dois trop attendre des gens, puis, si ça se trouve, je ne suis pas à son goût, personne ne semble vouloir de mon coeur, j’ai peu etre fait une erreur en fuyant la Russie, je ne sais pas… Je ne sais plus…. Je suis perdu. Je me rend compte que je suis finalement une Robinson à ma manière, sauf que mon ile est habité et vaste mais je me sens loin de chez moi. C’est affreux de se sentir seule dans un endroit aussi vaste. Comment est ce possible ?

Je fouille dans mon sac à dos et je prend mon calepin, mon crayon gomme et je réfléchi a quoi déssiner. Me tappant les dents avec la gomme, je réfléchi mais, je me rend vite compte que j’ai plus le coeur à ça pourtant je suis venus là pour déssiner, à ma forteresse de solitude.

Aujourd'hui, contrairement aux autres jours, le Japon me manque. Le pays qui m'a vue grandir pendant dix-sept ans. Le Pays du Soleil Levant, rempli de traditions que j'ai toujours aimé, surtout à Okinawa. J'allais à la plage tous les étés pour admirer la mer, et parfois, le matin, quand je me lève, je regarde le Soleil se lever. J'ai toujours aimé le coucher et le lever de soleil.

Mais même si le Japon m'a offert beaucoup de merveilles que je regrette de ne plus assister, il reste que je ne veux absolument pas y retourner. Car le Japon, c'est aussi le pays qui m'a vu me faire persécuter car j'étais tombée amoureuse d'une autre fille. Et je ne veux plus jamais revivre ça. C'est pour ça que je suis à Sindety, même si je ne suis à l'abri de rien.

C'est avec un peu de nostalgie que je vais à la plage, pour mieux regarder le Soleil. Au moins, il est toujours là, il me voit toujours. Il me voit heureuse d'être à Sindety. J'ai toujours ma tenue habituelle, mais je pouvais très bien être en bikini. Mais si je garde mes vêtements habituels, c'est parce que je ne compte pas aller à l'eau, de toute façon.

Quand j'arrive à la plage, je commence à voir une femme, une adulte, qui a l'air de réfléchir à quoi dessiner, seule. Personnellement, je n'aime pas laisser les gens seuls... enfin s'ils ont en besoin je les laisse seuls, mais si elle ne voulait pas se sentir seule ? On verra.

Je m'assois donc à côté d'elle et je la salue en hochant la tête.

"Bonjour. Vous avez besoin de compagnie ?"

Elle n'en a peut-être pas besoin. Ce que je peux comprendre. J'espère juste que cette belle femme n'est pas agressive.

Je me tapote les dents de mon crayon depuis maintenant, quoi ? Cinq minutes. Qu’est ce que je peu bien dessiner ? J’avoue ne pas savoir, c’est idiot de prendre de quoi déssiner, ou écrire, avoir pleins d’inspirations mais arrivé au moment de ce mettre à l’oeuvre, plus rien, le calme plat . Frustrée alors, je me met a barbouiller une ligne, une seconde…

- A quoi sa me fait penser ? A la mer ? Ha ben en voila une idée ! J’ouvre grand les yeux, je me concentre sur le moment présent, je graphe !  Prenant mon crayon j’esquisse la mer, une personne faisant des patés de sable, un chien excité. Fermant les yeux, je ne dettend enfin. On venait de me privée de mon âme sœur, ou etait ce mon ame sœur qui est partie ? Je n’ai pas tout compris. Cependant, une fois de plus, on ma abandonnée. Je souffle de dépit, je m’étire et je baille, le sommeil me gagne peu à peu. Plutôt, devrais je dire, la lassitude. Je pensais que Sindety me sauverait mais elle semble n’avoir été dans un unique but, prolongé mon agonie social. Finalement, je n’ai pas envie de dessiner plus que ça.

Une idée presque malsaine me traverse l’esprit alors, si je suivais Tristan ? Je peu, sans doute quitter Sindety à tout moment apparement… Comment à t’il fait aussi rapidement ? La est la question. Soudain, je tourne la page j’inscris alors : « Théories sur Sindety par Lux et Eyden Rogdanov ». Mes yeux fixe le nom de famille, finalement, j’efface Ogdanov, laissant le R. . Les gars sont resté assez vague quand même, c’est ma dernière nuit avant d’etre reloger paraît t’il…. Mais où ? Avec qui ? Ca me fait bizzare de ne pas pouvoir choisir…. Se systeme d’ame sœur cachait peu etre une conspiration secrete. Une sorte d’opération « ggrand frere » on doit surveiller son frere car si il fait une betise, on paye avec lui….

- HOOO intéréssant ca !!!! Aussitôt je l’inscrit sur mon carnet, peu etre ai je là un debut d’histoire ? Je ne me suis jamais essayer à l’écriture, peu etre que.  N'ayant pas fait attention à mon entourage, perdu dans mes pensées, une voix me sort de force de ma rêverie.

"Bonjour. Vous avez besoin de compagnie ?"

Je sursaute me tappant le nez avec le crayon. Ca va pas de surprendre les gens comme ça ? d’ailleurs j’allais la gronder mais  ses yeux me capturèrent aussitôt, une grande profondeur me laissant sans voix. Je sens un courant chaud partir du bas de mon dos et remonter dans mes épaules. Une jolie demoiselle… Je lui fait mon plus beau sourrire et fixe l’ocean, rangeant mon carnet.

«  Avec grand plaisir ». Je lui répond avec mon meilleur accent russe, j'ignore pourquoi, sans doute par nostalgie, pour une fois, je ne cacherais pas mes origines.

[color=#cc1111«  A dire vrai, vous tombez à pique, je me sens affreusement seule… je… Je ne vais pas vous ennuyer avec ma vie…. Je m’appelle Eyden, excuse moi…  »[/color]. Sans pouvoir me retenir, ne sachant pourquoi, je continue a lui raconter ma vie. Je m’arrete avec difficulté, ravalant ma tristesse, fermant les yeux, je force mes larmes à ne surtout pas couler, je me sens tellement seule. Je me tourne vers elle avec un air interrogateur laissant ma question en suspend. Son prénom sonnerai surement asiatique c’etait déjà un bon point, de nouveau.

«  Et vous ? » Finalement, je craque, j’ai trop envie de la connaître, vue où j’en suis, au pire, elle me lachera comme les autres alors qu’ai je à perdre ?

La femme me montre un très beau sourire en me disant que c'est avec plaisir. Mais bon, je n'aime juste pas voir quelqu'un qui est seul, c'est pour ça que je suis venue vers elle. En plus, en entendant sa voix, je me dis qu'elle est Russe, que donc on a une frontière commune, et ce n'est pas qu'une mer. Le Japon est même encore en guerre contre la Russie, même après la chute de l'Union Soviétique.

D'ailleurs, elle m'avoue qu'elle tombe à pique, car elle se sent très seule. J'ai donc vraiment raison de lui tenir compagnie. Je commence à avoir de la peine pour elle. Elle ne veut pas m'ennuyer avec sa vie, mais moi j'en suis vraiment capable. Je parle beaucoup, c'est possible que ma vie est exposée comme ça. Donc si elle ne veut pas m'ennuyer avec la vie, c'est plutôt moi qui vais l'ennuyer avec la mienne. D'ailleurs, elle se présente, s'appelant Eyden, un prénom russe, je suppose, et elle me demande quel est mon nom.

"Ikunora Asuka. Enchantée." dis-je en penchant ma tête.

Je vois qu'elle se retient d'exposer sa tristesse. D'habitude, je touche peu les gens que je vois. Mais là, je sens qu'elle a besoin de réconfort. Donc je la prends dans ses bras, même si c'est pas une chose que je ferai souvent à une inconnue.

"En fait, si vous ne voulez pas m'ennuyer avec votre histoire, je risque de toute façon le faire avec la mienne. Détruite. Et puis, avec moi, je vous garantis que vous allez vous sentir moins seule, car je déteste voir quelqu'un qui reste seul alors qu'il ne veut pas l'être. D'ailleurs, est-ce que vous voudriez rester à jamais à Sindety ? Parce que moi oui."

Le fait qu'elle va se sentir moins seule est une promesse. Je fais une promesse à une inconnue, mais au vu de la détresse, je crois que c'est mieux de le faire.

L’étrangère se montre décidement des plus amicale, ayant de la peine pour retenir mes larmes, la voila qui se rapproche, je n’ai pas fait attention sur le moment, je l’aurais surement repoussée d’ailleurs. Elle me colle presque, je suis pétrifiée de chagrin mélé à un peu de peur. Qu’est ce qu’elle me veux a se tenir aussi pres de moi ?

 "Ikunora Asuka. Enchantée." dis-t-elle en penchant sa tête.

Oui c’est vrai que elle tombe bien, ça me fait chaud au coeur une présence étrangère qui ne semble pas me repousser. Soudain, sans que je comprend pourquoi la voila qui me prend dans ses bras. Niveau directe, on peu dire qu’elle y va franchement… Suis je un coup d’un soir ? c’est quoi se délire ? Si je ne me sentais pas aussi seule, et triste, je la repousserais mais je pense que c’est surtout l’effet de surprise, je sursaute et je gesticule de gauche à droite. Voyant qu’elle ne tente rien, je reste toute fois sur la défensive. Je n’ose plus la regarder fixant l’ocean.

"En fait, si vous ne voulez pas m'ennuyer avec votre histoire, je risque de toute façon le faire avec la mienne. Détruite. Et puis, avec moi, je vous garantis que vous allez vous sentir moins seule, car je déteste voir quelqu'un qui reste seul alors qu'il ne veut pas l'être. D'ailleurs, est-ce que vous voudriez rester à jamais à Sindety ? Parce que moi oui." J’écarquille les yeux me demandant vraiment où je suis tombée.

Un monologue, si il y a bien une chose que je n’ai pas envie actuellement c’est de raconter ma vie a une inconnue, cela dit, son long monologue me faisait pensé a Renn. Je ferme les yeux pour calmer mon coeur qui semble vouloir sortir et je lui dit.

«  Allez y, apparement vous avez besoin de parler, ça me changera les idées !  Moi j’ai besoin de faire le point, au fait, Japonaise ?»

Une chose est certain, moi qui voulais ne plus me sentir seule, je suis gaté. Je me concentre sur l’ocean oubliant sa question a propos de Sindety vue que je ne sais pas moi même, vaut t’il mieux etre seule mais libre ? Ou entourer de mauvaise personnes mais jamais plus seule ? c’est le casse tête de ma vie !

En sentant qu'elle gesticule de droite à gauche, je sens que je fais ce qu'elle n'a pas envie que je fasse. Du coup, je la lâche des bras, un peu honteuse. Je m'éloigne un peu d'elle et je penche ma tête.

"Désolée, je voulais juste vous réconforter un peu. Je n'ai pas pu m'en empêcher."

M'enfin, je me sens nostalgique du Japon. Mais je refuse d'y retourner, même si on m'y force. C'est vraiment un endroit où si j'y retourne, je retournerai dans une vie que je ne ferai que subir en silence, où je resterai à la maison pour ne plus affronter le lycée à cause de mes sentiments. Donc, ça m'attriste beaucoup.

"Oui, je suis bel et bien Japonaise, mais même si je suis nostalgique du Japon, je ne veux absolument pas y retourner, même si on m'y force, peu importe les conséquences. Parce que ma vie a été détruite là-bas alors que j'étais encore lycéenne. Tout ça car j'étais amoureuse d'une autre fille. Et c'était après que je lui ai avoué mes sentiments que ça a dégénéré. Car cette fille, qui n'aimait que les gars, a répandu ces sentiments comme une traînée de poudre. Si seulement ce n'était que ça. Ça a commencé avec mes amies qui me parlent négativement dans mon dos, puis on me ridiculisait ouvertement, on m'insultait, on a mis une image insultante dans mon casier, et ma table finit par être remplie de menaces de mort inscrites. C'était tellement horrible que ça m'a mis en dépression. J'ai même tenté deux fois de me suicider. La première fois en me taillant les veines, et la seconde fois en tentant de me jeter sous un train en marche."

Je me mets à pleurer. Penser à tout ça est douloureux. En parler l'est encore plus. Je rapproche mes genoux, je mets mes bras autour et je pose ma tête dessus. C'est ma raison de rester à Sindety à jamais. Vivre ma nouvelle vie qui a commencé depuis peu. J'espère juste qu'en en parlant à Eyden, ma vie à Sindety ne sera pas détruite aussi.

Au fond de moi j’avais presque envie qu’elle se sert encore à moi, ma solitude me pèse de plus en plus lourd, mais, j’ai peur qu’elle me prend le coeur et le brise comme une boule de sable qu’on explose dans son poing. Je la regarde avec un geste de surprise.

« Tu n’avais pas besoin de t’éloignée autant tu sais ? Juste que nous ne nous connaissons pas encore, mais quand on se connaitra mieux, se sera sans probleme ! Je suis aussi assez tactile mais pas pour le moment, s’il te plait m’en veux pas… j’ai perdu mon ame sœur, j’attend qu’on m’en redonne peu etre un nouveau... »

Je la regarde avec un air un peu maussade, elle n’y ai pour rien et pourtant, je lui ai presque abboyée dessus, je m’en veux beaucoup, une personne ne donne un minimum d’affection et je la traite comme une moins que rien…

Je me met a susurrer « Pardon, sincèrement…. » mais soudain, je m’arrete, Asuka pris la parole, elle a apparement besoin de se confier.


"Oui, je suis bel et bien Japonaise, mais même si je suis nostalgique du Japon, je ne veux absolument pas y retourner, même si on m'y force, peu importe les conséquences. Parce que ma vie a été détruite là-bas alors que j'étais encore lycéenne. Tout ça car j'étais amoureuse d'une autre fille. Et c'était après que je lui ai avoué mes sentiments que ça a dégénéré. Car cette fille, qui n'aimait que les gars, a répandu ces sentiments comme une traînée de poudre. Si seulement ce n'était que ça. Ça a commencé avec mes amies qui me parlent négativement dans mon dos, puis on me ridiculisait ouvertement, on m'insultait, on a mis une image insultante dans mon casier, et ma table finit par être remplie de menaces de mort inscrites. C'était tellement horrible que ça m'a mis en dépression. J'ai même tenté deux fois de me suicider. La première fois en me taillant les veines, et la seconde fois en tentant de me jeter sous un train en marche."

J’ai crus qu’elle ne finirait jamais, je n’ai jamais rencontrée une personne aussi ouverte, j’en suis presque émue, on ne s’est jamais ouvert a moi aussi rapidement. Helas, elle se mit a pleurer. Je décide de mettre de coté mes problemes et de plus, je prend moi même la décision de me rapprocher d’elle, genoux presque coller au siens, je la regarde d’un air attristée, prenant dans mon sac à dos, un mouchoir en soie blanc et je le lui tend avec un sourrire maussade, un peu forcé. Je me demande ce que je peu lui raconter. Finalement, je décide de m’ouvrir à mon tour.

« Pour ma part, je suis Russe, je suis en manque de ma mère patrie, nous avbons beaucou pde choses en commun, je ne peu y retourner, tout le monde me connais. Je suis née d’une famille Russe très puissant, Ils sont connus dans le monde… pas grave si tu ne les connais pas… j’ai été promise a un monstre ne désirant qu’une chose, mes cuisses pour enfanter et garder ainsi la société dans la famille. C’est un monstre incapable d’amour qui ma battu… Si se n’etais que ça… mais j’ai fuis en France mais mon passé ma rattrappée. Peu etre que je fais une bétise en te le racontant mais j’en ai envie, on verra bien… mais dit moi, pourquoi est tu tristes, MAINTENANT ? On t’en a fais, du mal ? Vois ce monde comme une chance de tout recommencer, oublis ton passé, va de l’avant ! « 
Je lui offre un plus grand sourrire de réconfort et je me surprend moi même a lui caresser les cheveux de facon affectif sans plus.

« Laaa ca ira, courrage , tu n’es pas seule»

Je sais que nous ne nous connaissons pas encore. Je ne lui en veux pas, c'est juste moi qui suis maladroite, comme d'habitude. Alors elle a perdu son âme sœur... personnellement, elle va partir, de toute façon, donc dans un an tout au moins, j'en aurai un autre... enfin j'espère. Elle s'excuse avant que je lui parle de mon histoire.

D'un coup, je sens un genou toucher un autre, mais c'est pas le mien. Eyden s'est approchée de moi et elle me regarde d'un air attristée. Elle me donne ensuite un mouchoir avec un sourire maussade et je me mouche dans le mouchoir avant qu'elle ne me confie à moi aussi.

Je me doutais bien qu'elle est Russe, mais apparemment elle est connue dans le monde. Moi, je ne connais pas beaucoup de familles Russes. Elle a été promise à un homme qui ne veut qu'avoir un enfant. J'ai envie de penser que pour faire un enfant, il sera présent, mais il n'y a plus personne pour s'occuper de l'enfant. Et le pire, c'est qu'il battait Eyden. Je suis choquée de son histoire.

Elle me demande pourquoi je suis triste maintenant, mais c'est parce qu'en parler me rend triste. On ne me fait pas de mal à l'heure actuelle, et en plus je sais que j'ai eu une chance inespérée. Je sens mes cheveux se faire caresser en me disant que je ne suis pas seule.

"Vous savez... je sais très bien que Sindety est une chance. C'est juste que parler de mon histoire est particulièrement douloureux. Encore plus qu'y penser. Si je n'étais pas à Sindety, je serais peut-être pas morte, mais je serais devenue hikikomori. Mais là, je sors beaucoup plus souvent. J'ai de toute façon l'intention de rester ici à jamais, peu importe les conditions. Une nouvelle vie m'est offerte et le refuser serait être masochiste."

Je souris beaucoup plus. Je commence à penser à nos nationalités. A Sindety, c'est facile de voir des personnes venant de différents pays, Jenny elle-même est Coréenne et je pense qu'elle pourrait être mal vue au Japon et je pourrais être mal vue en Corée du Sud. Et pour le Japon et la Russie, c'est encore pire : les deux pays sont encore en guerre.

"En plus c'est un peu l'occasion de croiser des personnes de nationalités dont j'aurais du mal à voir au Japon et que j'aurais du mal à aller dans le pays en question. La Russie et le Japon sont encore en guerre, donc vous voir serait difficile. Mais pas à Sindety."