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Maysen Oward
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Maysen Oward
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Lun 27 Aoû 2018 - 18:13
Obviously.
Il ne savait pas trop comment il était arrivé ici, sur cette île. Tout ce dont il se souvenait, c’était ces bruits d’hélices. Un hélicoptère ? Mais il avait été bien trop HS pour pouvoir déterminer sur le moment. Quand il fut bien réveillé, il s’était retrouvé dans une sorte de salle et ils lui avaient fait un speech comme quoi il avait été choisi pour pouvoir vivre sa vie avec son âme sœur et que c’était une chance inouïe car ici, tout était « gratuit » ou du moins, ils n’auraient pas besoin de travailler ou on ne sait quoi. Après tout cela il avait pu rencontrer des gens, les voyant de loin, certains étaient même très contents d’être ici et semblaient impatients de trouver leurs âmes sœurs, quant à d’autres, ils étaient dans le même état que lui, se demandant qu’est-ce que c’était que ce bordel.

Puis on l’appela. Ils allaient le conduire jusqu’à la maison où il allait devoir habiter avec un(e) parfait(e) inconnu(e) pendant un an. Sur le trajet, on lui avait fait comprendre qu’il n’avait pas vraiment le choix et qu’il ne pouvait pas quitter l’île ou contacter l’extérieur comme bon lui semblait. Ça ressemblait étrangement à un kidnapping de masse pour tester des armes ou on ne sait pas quoi de plus sombre. On lui tendu aussi un dossier, qu’il saisit et ouvrit, tout en restant sur ses gardes. Il fut surpris de voir qu’il y avait plein de références sur son « âme sœur » qui semblerait être une femme, une belle femme du nom d’Anna. Il ne lut que son nom avant de leur rendre.

- Je n’ai pas besoin de ça. Comment avez-vous eu toutes ces informations ?


Les deux agents ne se regardèrent même pas, mais le silence avait pris place. Jusqu’à ce qu’il arrive à la maison, et qu’il descende. Ils voulurent lui faire le tour du propriétaire, mais ils se firent envoyer paître bien gentiment.

Le quartier était … Spécial. Tout était identique, ou du moins les habitations se ressemblèrent beaucoup, comme l’agencement des rues ou bien ces gens qui le saluaient chaleureusement alors qu’ils ne se connaissaient même pas. Bien sûr il n’en fit pas de retour, après tout, il ne les connaissait pas encore et ce n’était pas comme si il en avait envie non plus. Tout était louche, beaucoup trop louche. Dont le fait qu’on lui avait fait les poches, on ne lui avait donné qu’un portable dernier cri, mais il ne s’en était pas servi pour l’instant, il savait que si il l’allumait, il serait localisé, une intuition.

Et plutôt que d’entrer dans la maison, il préféra aller s’acheter de nouvelles affaires et de quoi vivre (dont des cigarettes et des lunettes, c’est mieux). Il fit la découverte de l’espèce de centre commercial et … Il y avait du monde, et ce petit monde semblait être heureux ici, comme si tout était normal alors que .. Ils s’étaient faits kidnappés non ? Y’a pas un souci là ? On leur avait fait un lavage de cerveau ? Possible. Il allait devoir à la fois se méfier de ce système mais aussi de ces habitants qui lui semblaient bien trop louches.

En revenant de ses fournitures, il hésita avant d’entrer. On lui avait donné les clés mais … Devait-il frapper ? Oui peut-être. Ce qu’il fit …. Mais rien ne se passa. Etrange. Elle n’était pas là ? Il put s’en rendre compte en tournant la clé dans la serrure et en entrant : C’était vide, ou du moins il n’y avait pas un signe de vie. Même si Maysen était chez lui, il ne pouvait pas s’empêcher de penser qu’il était entré par effraction dans la vie de quelqu’un, et c’était très… Bizarre. Il fit le tour de la maison, explorant les recoins pour se repérer et prit la seule chambre qui était vide. C’était grand et spacieux, la lumière pénétrait bien la pièce et il y avait un lit double. Tout était fait pour faire sentir la personne chez elle et confortablement. L’homme aux cheveux ébènes fronça les sourcils en comprenant que c’était clairement de la manipulation et rangea ses affaires correctement, jusqu’à ce qu’il entende du bruit dans l’entrée.

Il n’était pas bête, Maysen. Il avait acheté une sorte de couteau qu’il avait caché entre sa botte et son pantalon, et l’accès y était facilité. On ne savait jamais qui pouvait être entré, il y avait une plus forte probabilité que ce soit « son âme sœur » mais c’était possible aussi que ce soit quelqu’un de mal intentionné. Alors il fit comme si de rien n’était et se rendu come si c’était normal dans l’entrée.. Et se rendu compte que c’était simplement son âme sœur qui était rentrée. Il eût comme une décharge en la voyant, il n’avait jamais ressenti ça auparavant. Il fronça les sourcils, car il savait que ce n’était pas normal et à la fois comme si c’était une évidence (mais il ne l’avouera pas). Avant qu’elle ne s’énerve probablement ou quelque chose comme ça, il tendu simplement sa main, autant rester civilisés.

- Maysen Oward, enchanté.


Dernière édition par Maysen Oward le Mer 21 Nov 2018 - 4:01, édité 1 fois
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Mar 28 Aoû 2018 - 22:14

Anna
SAVAGE

Maysen
OWARD

「Comme une évidence.」


Anna marchait dans la rue sans but précis lorsque tout bascula. Sans aucune prémisse, sans aucun symptôme.

Cette douleur atroce, dans la poitrine, qui lui comprima les poumons. Ce choc qui raidit tous ses muscles et la fit trébucher. Cela survint, sans prévenir. A genoux sur le béton, elle se tenait la poitrine, respirant avec difficulté. Sa vision s’était brouillée, et elle n’entendait que des sons lointains venant des passants qui s’inquiétaient. Elle avait une affreuse envie de vomir. Après deux spasmes pendant lesquels elle ne put même pas cligner des yeux, tout son corps se relâcha soudainement, et elle s’affaissa sur le sol. Haletante, elle se releva, écoutant la voix sourde de son inconscient qui lui criait de retourner à la maison.

Elle courut tout le long du trajet, arriva devant chez elle, ouvrit violemment la porte d’un grand geste et resta sur le pas de la porte, stupéfaite.



***


Lauryn avait disparu, sans un mot, sans un regard. Était-elle seulement encore vivante ? Le trou dans sa poitrine que la présence de l’australienne avait peu à peu cimenté s’était rouvert, plus béant que jamais. Combien de temps lui faudrait-il pour à nouveau ignorer cette douleur sourde ? Elle avait renoncé à se noyer dans l’alcool. Cela ne servirait à rien.

Anna était endurante. Elle surmonterait cette épreuve, comme toutes les autres. Mais bordel, que ça faisait mal. On avait retiré de l’habitation tout objet appartenant à Lauryn. Même son parfum n’y flottait plus. Comme si elle n’avait jamais existé.

La douleur céda ensuite naturellement sa place à la colère. Elle haïssait plus que jamais le Fil Rouge, qui semblait jouer avec les humains comme un chat avec des souris, elle haïssait les hommes habillés de noir qui était venus lui annoncer, stoïques, que Lauryn avait quitté l’Île mais qu’elle ne « devait pas s’inquiéter ». Evidemment, l’un avait dû porter l’autre pour ressortir de la maison, puisqu’Anna lui avait lancé un vase à la figure dans sa douleur furieuse. Avec leur affreuse compassion professionnelle, ils avaient dit qu’elle ne serait pas poursuivie, que c’était normal, qu’ils comprenaient. Connards.

Le premier jour, elle était restée cloîtrée chez elle, incapable de faire quoique ce soit d’efficace sous le poids de cette absence. Le deuxième jour, elle allait un peu mieux. Elle était sortie, elle avait rapidement réappris à se mouvoir avec cette charge, comme après la mort de son frère. Lauryn était partie, mais la vie reprenait. Elle s’efforçait de ne pas y penser. Elle se concentra d’autant plus dans l’observation du monde extérieur, s’oubliant elle-même, s’abandonnant dans l’esprit des inconnus. Mais lorsqu’elle revint chez elle, dans la maison qu’elle habitait seule désormais, elle fut forcée d’affronter à nouveau la réalité.

Personne ne lisait un roman français sur le canapé gris du salon. Et ça lui manquait, bordel.

Machinalement, elle saisit la clé de la boîte aux lettres : elle avait aperçu un carré blanc en dépasser.  C’était une lettre. Officielle. Anna hésita à la brûler sans même l’ouvrir, mais se souvint qu’elle devait rester professionnelle malgré ses propres soucis.

Elle saisit l’enveloppe, ainsi que le paquet enveloppé qui l’accompagnait, puis rentra pour se laisser lourdement tomber sur le sofa. Elle l’ouvrit sans une once de délicatesse et commença à la lire. Son visage se décomposa.

Les enfoirés.

« Erreur regrettable », « Ame-sœur véritable », « dossier ci-joint »
résumaient parfaitement les trois paragraphes dégoulinants de politesse mièvre. Les mains tremblantes de rage, elle saisit le paquet et l’ouvrit. Le dossier, bien sûr. Un certain Maysen Oward, ancien militaire au regard dur. L’évocation de l’armée ne manqua pas de lui rappeler son frère. Deuxième flèche dans le cœur. Elle referma brutalement le dossier, se laissant aller, et hurla de rage. La lettre fut rapidement déchiquetée et rejoignit le dossier dans les flammes furieuses de la cheminée.

Elle avait l’impression d’être prise dans un piège toujours plus profond. Elle ressortit de la maison, prise d’une énergie nouvelle qu’il lui fallait dépenser, et fila se défouler sur un sac de frappe. Jamais ses coups n’avaient été aussi violents.

Vers 22 heures, épuisée physiquement mais aussi mentalement, elle rentra à nouveau chez elle, se lava et s’endormit d’un sommeil sans rêve.

Elle se réveilla tôt le lendemain, et passa sa journée à marcher sur les côtes, la plage, les montagnes. Elle tournait comme un lion en cage.

Vers 17 heures, elle revint chez elle. Elle n’était plus sortie dans les bars depuis « l’incident ». Elle n’en avait pas l’envie. Et elle voulait être certaine de ne pas céder à la tentation de se noyer dans le bourbon. Lorsqu’elle tourna la clé dans la serrure, elle sut que quelque chose n’allait pas. La porte était déjà ouverte. Anna ne laissait jamais la porte ouverte. Quelqu’un était entré. Qui ? N’importe qui ou… lui ?

Elle ouvrit doucement la porte, la main droite prête à descendre dans sa chaussure qui renfermait encore et toujours son couteau de cuisine. Personne dans le salon. Elle referma le battant, s’avançant lentement. Elle se figea lorsqu’elle entendit des pas descendre l’escalier menant aux chambres. Ce n’était pas des pas de voleur. C’était des pas naturels, peut-être même un peu trop.

Elle se détendit légèrement, se redressa et se tourna vers la cage d’escalier d’où émergea l’homme.

Son cœur bondit dans sa poitrine, envoyant dans son corps entier une onde électrique qui la fit presque frissonner. Et soudain, elle put respirer. Le poids sur sa poitrine était parti. Disparu. Mieux encore, elle était inondée d’une douce sensation de chaleur, comme celle d’un cocon. C’était lui. Cela la faisait enrager de se l’avouer, mais le choc avait été si fort qu’elle ne pouvait l’ignorer. Dès l’instant où elle avait posé ses yeux sur lui, elle avait su qu’il lui serait indispensable. Vital.

Elle fronça les sourcils en même temps que lui, tentant de se reprendre. Elle n’avait pas encore émis un bruit, trop ébranlée pour parler.

- Maysen Oward, enchanté,
déclara-t-il en tendant une main courtoise.

Quelle belle voix.
Putain d’inconscient,
se dit-elle juste après.

Incapable de sourire ou même de détacher son regard du sien, elle attrapa la main tendue et ressentit dans la foulée une nouvelle décharge.

- Anna Savage, de même,
répondit-elle d’une voix basse.

Les débuts avec Lauryn avaient été difficiles. Anna avait la forte impression que ce ne serait pas le cas avec Maysen. Tout semblait déjà couler de source. Elle n’arrivait toujours pas à détacher ses yeux de son visage.

- Bienvenue. Je suppose que tu as déjà visité les lieux ?

Maysen Oward
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Maysen Oward
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Sam 1 Sep 2018 - 21:57
Obviously.
Oui, c’était ça, une décharge, qui parcourait tout son corps, comme si c’était la meilleure chose qui lui était arrivée, comme si c’était tout ce que son âme attendait. La rencontrer. Il la détaillait sans pour autant que cela ne se voit. Ses cheveux, son corps, son visage, et surtout son regard, qui semblait faire comprendre qu’elle ressentait la même chose que lui. Maysen était à la fois effrayé de la réaction que son être avait eue, mais aussi, comme si cela comblait un vide qui lui manquait depuis très longtemps. C’était ça, il avait l’impression que son âme avait été complétée en une fraction de seconde.

La main serrée dans la sienne, c’était peut-être la chose de trop, ou au contraire, ce n’était pas assez pour cet ancien militaire qui se voulait solitaire et non-engagé dans les relations humaines. Ses doigts resserrés contre la main plus petite de son âme sœur, il aurait pu rester comme ça un long moment, c’était ce que son âme voulait, il ressentait le besoin de vouloir être bien plus proche d’elle, de lui faire ressentir que c’était elle qui manquait à sa vie. Mais cette sensation lui fit reprendre plus ou moins conscience, et presque effaré de penser de cette manière, il retira sa main rapidement, il avait peur d’aller bien trop loin.

Même le son de la voix de la jeune femme, qui se faisait à la fois douce et calme tout en étant basse, le rassurait, il sentait un frisson parcourir le long de son dos, partant de son bassin pour remonter à sa nuque. Il posa d’ailleurs une main sur celle-ci, pour éviter que cela ne recommence, c’était beaucoup trop étrange. Lui non plus ne pouvait détacher son regard du sien, plissant presque les yeux pour pouvoir apercevoir la couleur émeraude de ceux-ci. Ils étaient magnifiques, même si il ne lui avouera pas. Cependant il fallait bien qu’il lui réponde un jour, tout en essayant de faire abstraction de cette sensation qui lui parcourait le corps et l’âme.

- Oui, tout à fait, du moins si tu parles de la maison. Même si je n’ai pas vraiment fini en soi.

Il ne savait pas si il devait détailler ses pensées à son âme sœur, ou si il devait tout garder pour lui comme d’habitude. Malgré ça, il se dit que de toute façon, il lui dira plus tard, et qu’il pouvait lui faire confiance. Maysen penser ça c’était déjà une grande avancée, jamais il n’aurait fait ça avec un parfait inconnu, mais il sentait qu’Anna était bien plus que ça, qu’elle valait la peine, si ce n’est bien plus. Il n’aurait peut-être pas dit le mot indispensable, mais ça restait dans un coin de sa tête.

- Dans tous les cas c’est bien entretenu, Anna.

Cette remarque était complètement inutile, c’était rare que cela arrive à cet homme, qui s’avançait maintenant un peu plus vers la cuisine ouverte. Mais il voulait combler cette espèce de ressenti qui embaumait son corps et son cœur d’une chaleur inhabituelle, c’était quelque chose qu’il n’avait jamais pensé éprouver, ni connaître. Malgré tout cela, il se tournait toujours vers la jeune femme, le regard plongé dans le sien, il ne sentait pas mal à l’aise, au contraire, il l’était bien trop. Il avait de nouveau envie de s’approcher, de venir effleurer ses mains, et peut-être même de bien plus. Mais son corps et son attitude n’exprimait rien de cela, sauf ses yeux, qui paraissaient chercher ceux d’Anna.

Il aimait ça, la regarder. Plonger son regard acier dans les émeraudes de son âme sœur, car il avait la nette impression qu’ils arrivaient à se parler sans ouvrir la bouche, que leurs âmes et leurs cœurs avaient toujours été connectés, que ce n’était pas la première fois qu’ils se voyaient, simplement qu’ils s’étaient retrouvés pour s’unir de nouveau. Si Maysen avait cru aux vies antérieures, il aurait été certain qu’ils avaient déjà été liés, une affinité qui avait perduré dans le temps, mais qui n’avait jamais été brisée.

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Sam 1 Sep 2018 - 23:13

Anna
SAVAGE

Maysen
OWARD

「Comme une évidence.」


Anna gardait ses yeux verts plongés dans l’océan métallique de ceux de son âme-sœur. Elle ne songea même pas à s’en détacher, et de toute manière, elle en aurait été incapable. Maysen semblait aussi troublé qu’elle, ce qui la rassura légèrement.

Il était plus grand qu’elle, et ses cheveux ébène et courts tombaient par mèches sur son front incliné vers elle. Leur couleur sombre faisait ressortir davantage l’éclat de son regard, qui malgré son apparente froideur lui sembla brûlant. La main de l’homme tenait toujours la sienne, et le temps réglementaire d’une poignée de main avait été largement dépassé. Cependant, ni l’un ni l’autre ne semblait vouloir rompre le contact. La sensation de sa peau sur la sienne faisait monter en Anna un désir qu’elle refusa de s’avouer. Cette attirance soudaine était bien trop brusque pour ne pas en être inquiétée. Certes, Anna n’était pas réservée. Mais l’impression de perdre le contrôle de son corps la força à tenter de se maitriser. Maysen retira soudainement sa main, prestement, comme brûlé par la peau d’Anna. Le désir se fit moins fort, à son grand soulagement. Peut-être que s’ils avaient continué ainsi…

Lorsqu’elle lui répondit, il posa la main sur sa nuque, comme pour en chasser une sensation gênante. L’intensité de son regard perturbait Anna. Et Anna n’avait jamais, au grand jamais, été perturbée par un simple regard. Il ouvrit la bouche.

- Oui, tout à fait, du moins si tu parles de la maison. Même si je n’ai pas vraiment fini en soi.

A nouveau, elle se délecta plus ou moins consciemment de cette voix qui semblait l’entourer d’un cocon protecteur.

- Dans tous les cas c’est bien entretenu, Anna.

Entendre son prénom sortir d’entre ces lèvres lui procura un infime frisson qui lui remonta le long de la colonne vertébrale. Elle pesta intérieurement contre les réactions de son corps qu’elle jugeait plus que disproportionnées. Les jugeait-elle vraiment ainsi ? …Au fond, son esprit et sa raison eux-mêmes semblaient considérer que tout ceci se déroulait dans un plan parfaitement logique, et que tout avait été écrit à l’avance. Que pouvait-on faire, contre le destin ? Anna allait finir par se mettre à croire à ces conneries de destinée. Peut-être même y croyait-elle déjà un peu. Après tout, n’était-elle pas intimement convaincue qu’elle avait réellement rencontré son âme-sœur ? Elle n’osa pas répondre à cette question.

- Merci, Maysen. Si tu as des questions… n’hésite pas.

Anna avait d’abord voulu parler uniquement de la maison et de son agencement. Après tout, elle en connaissait désormais les moindres recoins. Elle avait pour habitude de faire le ménage un peu plus en profondeur que nécessaire, profitant de la possibilité de déplacer les meubles pour chercher les éventuels micros ou caméras disposés dans l’habitat. Et quand elle soupçonnait en avoir trouvé, elle s’arrangeait pour qu’un objet de décoration obstrue malencontreusement la vue du petit espion de métal. Elle n’avait jamais pu ou même osé confirmer ses soupçons. Mais mieux valait prévenir que guérir.

Elle songea soudain qu’il était entièrement nouveau sur l’île. Aussi ajouta-t-elle :

- Que ce soit pour la maison ou pour… tout.

Elle l’observa se diriger vers la cuisine sans bouger. A nouveau, elle était fascinée par la façon dont son corps se mouvait, par sa démarche droite, par son haut port de tête. Elle reconnut bien là la rigueur militaire. Et, encore une fois, elle le trouva terriblement attirant.

Bien qu’il se déplaçât, il ne quitta pas Anna du regard. Ils semblaient ancrés dans les siens, y cherchant – et y trouvant – une accroche. Elle se demanda soudain s’il ressentait cette même sensation charnelle envers elle. Rien dans son attitude ne le laissait transparaitre, pas plus que dans celle d’Anna, mais n’étaient-ils pas justement des professionnels de la dissimulation ?

Un ange passa, moment durant lequel ils se fixèrent si intensément qu’il lui sembla qu’elle aurait pu entendre ses pensées, en se concentrant un peu. Elle s’avança vers lui, à moitié consciente de ses gestes. Et plus ils étaient proches, plus elle désirait réduire encore plus la distance qui les séparait. Ses derniers pas furent automatiques, impossibles à maitriser. Elle allait se laisser emporter par le torrent turbulent qui animait son âme.

Elle réussit à se stopper juste avant qu’ils ne se touchent. Reprenant conscience de ses actes, comme émergeant d’un rêve éveillé, elle réalisa à quel point leurs visages étaient proches. Son cœur battit plus vite, sa respiration se dérègla légèrement. Elle n’osait pas bouger, de peur de perdre le contrôle sur son corps qui lui hurlait de lâcher prise. D’une voix ténue, elle murmura :

- Est-ce que tout ça est bien normal, Maysen ?

Elle avait un besoin infantile d’être rassurée. La présence de cet homme faisait tomber, une par une, ses défenses insurmontables. Elle ne savait même pas si elle souhaitait qu’il s’écarte, la repousse, ou bien termine de briser ses dernières retenues en lâchant prise.

Anna avait l’impression d’être un brasier vert perdu dans une mer calme de métal bleu. Mais cette mer était-elle aussi calme et plate qu’elle le semblait ?

Maysen Oward
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Maysen Oward
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Dim 2 Sep 2018 - 3:38
Obviously.
Maysen ne savait pas d’où toutes ces sensations sortaient. C’était à la fois comme naturel, spontané, mais aussi… Prédit à l’avance. Et il n’aimait pas ça, quand il avait l’impression qu’on le manipulait d’une quelconque manière ou bien que tout avait été planifié d’avance envers lui. Il ne dirait pas « contre » lui, car les sensations n’avaient rien de désagréables au contraire mais .. C’était frustrant, très frustrant. Ce qui l’était d’autant plus, c’était la voix d’Anna. Elle résonnait dans les oreilles de l’homme aux cheveux ébènes, comme un doux son, quelque chose de plaisant et d’apaisant.

En soi il en aurait des tas de questions à lui poser, mais il pensait que ce n’était pas vraiment le moment des interrogatoires, il n’en avait pas envie du tout. Ce qui était rare, car au vu de la situation actuelle, il y en aurait en masse des questions, comme savoir pourquoi il était ici, qui dirigeait tout ça, est-ce qu’ils s’étaient présentés.. Mais non, Maysen n’éprouvait ni l’envie ni le besoin de les poser tout de suite. C’était inévitable, il pensait à autre chose. Ou du moins à quelqu’un, la personne qui se trouvait devant lui par exemple.

- Bien, merci. Et si c’est pour tout …

Le ton de sa voix paraissait à la fois froid et intéressé, il avait bien une question à poser oui. Mais il ne savait pas si il allait en faire part maintenant, ou bien après, peut-être demain, ou dans quelques minutes pourquoi pas.

C’est avec stupéfaction qu’il regardait les formes non négligeables d’Anna se mouvoir vers lui, comme si elle était attirée comme un aimant, elle s’était avancée de quelques pas, plus ou moins rapides pour l’atteindre, mais Maysen n’avait pas prévu ça du tout. Il recula légèrement quand elle commençait à être un peu trop proche de lui, puis se tourna complètement vers elle, pour lui faire face, et n’évita pas un seul instant ses yeux émeraudes. Il avait tellement envie de la toucher, de saisir une de ses mains ou quelque chose du genre qu’il se battait pour ne pas faire un seul mouvement pour le moment, et ça l’agaçait.

Elle venait de poser une question, qui semblait à la fois évidente et complexe. Est-ce que c’était normal ? D’un sens oui, car ce qu’ils ressentaient était réciproque, et allait bien au-delà de la « banale rencontre », et d’un autre non, parce qu’ils ne devraient pas réagir de cette manière alors qu’ils ne se connaissaient que depuis quelques minutes. En soi… Il avait l’impression de la connaître depuis toujours, dont la question qu’il se posait tout à l’heure, sortant comme une réponse de la bouche de l’ex militaire.

- Et est-ce que c’est normal d’être attiré de manière aussi irrésistible ?

Maintenant oui, les yeux de Maysen se faisaient bien plus expressifs, ils semblaient être aussi emplis de désirs que ceux de son âme sœur qui se tenait juste devant lui. Peut-être plus insistants, mais il était certain que le message était clair. Hésitant à mouvoir un bras, ou même une main, il avait peur de se brûler en effleurant la peau d’Anna.


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Dim 2 Sep 2018 - 13:38

Anna
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Maysen
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「Comme une évidence.」


- Bien, merci. Et si c’est pour tout …


La phrase de Maysen resta en suspension. Son ton était froid, et pourtant, il semblait vouloir poser une question. Anna lui jeta un regard interrogatif pour le pousser à poursuivre. Quelle était sa question ? Mais il ne finit pas sa phrase et se déplaça.

Ce non-dit ne rassura pas Anna. Elle avait l’impression de s’empêtrer dans un air toujours plus lourd de sous-entendus et de désirs cachés. Elle se força à adopter une respiration calme et régulière, cachant sa tempête intérieure comme elle le pouvait.

Lorsqu’Anna s’avança, mue par une attirance qui dépassait sa conscience, Maysen commença par reculer. Cela aurait pu freiner les ardeurs d’Anna, mais n’en eut pas le temps, car aussitôt après il se tourna vers elle, lui faisant face, la surplombant de quelques centimètres. Il plongea ses yeux gris dans les siens, la déstabilisant toujours davantage. Si seulement il l’avait repoussée brutalement, ou même simplement détourné le regard, elle aurait pu se reprendre. Mais il ne bougeait pas, empli d’émotions qu’Anna n’osait tenter de déchiffrer. Ils étaient tous deux immobiles, liés par le regard, se fixant comme deux animaux tétanisés.

Il écouta sa question sans remuer un cil. Un autre silence passa, plus tendu que jamais. Anna souhaitait une réponse. Un échange. Une parole. Finalement, il ne répondit pas mais posa une autre question. Était-ce celle qu’il s’était retenu de poser quelques minutes auparavant ? Elle ne le saurait jamais, et ne s’en préoccupa même pas. Le fond de la question était trop important pour qu’elle pense à autre chose.

- Et est-ce que c’est normal d’être attiré de manière aussi irrésistible ?

Les yeux d’Anna s’agrandirent, et son cœur cogna dans sa poitrine à l’en déchirer. Ainsi, lui aussi, il ressentait ce désir profond et irréfrénable qu’elle tentait en vain de repousser. Cet aveu fut de trop, et elle abandonna sa lutte vaine contre ses pulsions. Saisissant d’un geste doux mais pressé la nuque de l’homme et posant son autre main sur sa joue, elle s’éleva vers lui et l’embrassa avec un plaisir coupable. Nouvelle décharge électrique au contact de sa peau. Et à celui de ses lèvres, le désir d’Anna ne s’atténua pas. Au contraire, il emplit l’espace et prit possession d’elle. Elle le voulait. Maintenant. Et pour toujours.

Elle ferma un instant les yeux, profitant du baiser qui faisait se répandre en elle une douce chaleur. Plus que jamais, elle se sentait comblée, en sécurité et à sa place. Et elle souhaita que cette sensation ne disparaisse jamais.

Elle rompit un instant le baiser, répondant d’une voix sourde :

- Je crois que nous devrons répondre à cette question plus tard.


Maysen Oward
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Mer 21 Nov 2018 - 4:00
Obviously.
Le visage face à celui d’Anna, ou presque, il n’eût pas la force ni l’envie de détourner le regard. Il examinait cette femme, voulait tout savoir d’elle, dans les moindres détails, il voulait connaître ses joies, ses peines, et malgré lui, les moindres parcelles de son corps. Il ne pensait même plus à toutes ces personnes qu’il avait fréquenté auparavant, qui l’avaient, au fur et à mesure, laissé tomber pour d’autres. Ça aurait très bien plus influencer son choix, celui de rester figer devant cette femme qui ne le laissait pas indifférent, bien au contraire. Il était certain que si cela aurait une autre personne qu’elle qui se serait approché aussi près, il aurait reculé, Maysen n’avait jamais été très tactile, ni affectueux dans les gestes. Il avait peut-être pu l’être auparavant, mais pour des personnes qui ne l’avaient clairement pas mérité, alors qu’avec Anna.. Il avait l’impression que ce serait différent. Ce n’était pas son genre de faire le sentimental, du tout, mais cette émotion, ce vide qui semblait se combler, c’était la première fois de sa vie qu’il le ressentait.

Sa question, il aurait pu la poser bien plus tôt, mais il avait préféré se taire, car il l’observait, il analysait dans les moindres détails les courbes et le visage de la personne qui lui faisait face. Bien sûr ses yeux parlaient beaucoup, et il avait peur que ses gestes ne puissent interrompre ce qu’il avait envie de commencer. Peut-être qu’au fond, il avait peur de se brûler, Maysen. Peur d’être brûlé et trahi, mais.. Non. Il avait l’impression de connaître Anna depuis toujours, de lire dans ses pensées, de pouvoir savoir ce qu’elle allait faire ou dire, envisageant certaines possibilités, dont celle qui venait de se produire. Bien sûr l’ancien militaire n’en fut pas resté de marbre, les mains sur son visage, sa nuque, et ces lèvres qui venaient dévorer les siennes, il ne pouvait pas ne rien faire, c’était impossible. Adroitement, il attrapa la jeune femme par la taille pour la tirer contre lui, profitant tout autant qu’elle du baiser qu’ils s’offraient comme pour essayer de calmer ce désir ardent qui brûlait en eux, mais aussi pour se faire comprendre mutuellement ce qu’ils gardaient en eux depuis le début. Rompant le baiser pour reprendre son souffle et pour qu’elle puisse parler, il l’écouta attentivement, comme si il ne pouvait entendre qu’elle.

- Je crois que ça n’urge pas, ouais.

L’une des mains qui était posée sur la taille d’Anna vint se poser sur sa joue, caressant presque timidement la peau douce de celle-ci, passant une main sur sa nuque tout en lui lançant un regard qui avait l’effet d’un brasier. Sans plus attendre, il entama un second baiser, plus passionné, plus approfondi, tandis qu’il se rapprochait un peu plus d’elle, leurs corps ne pouvant être plus proches que ça. Jamais, au grand jamais il ne s’était jeté dans les bras de quelqu’un de cette manière, s’abandonnant à son âme sœur, la main de Maysen remontant doucement dans le dos de cette dernière, sous son débardeur, pour qu’il puisse toucher sa peau, se sentir encore plus proche d’elle qu’il ne l’était, mais il n’allaient pas rester là n’est-ce pas ? Alors sans attendre, il se déplaça un peu plus, inversant de place l’endroit où ils se trouvaient, pour qu’elle puisse être de dos au plan de travail à côté duquel il était il y a quelques secondes, soulevant Anna avec sa force naturelle pour pouvoir l’y déposer, ses mains délicatement posées sur ses hanches.




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Jeu 27 Déc 2018 - 13:42

Anna
SAVAGE

Maysen
OWARD

「Comme une évidence.」


Anna n’était plus très sûre de ce qui lui arrivait. De ce qu’elle faisait. Il lui semblait être ivre, et pourtant, tout était si limpide. Le contact des lèvres de l’homme était la plus belle chose qu’elle ait jamais vécu, et ces quelques secondes de pure douceur lui semblèrent à la fois infinies et bien trop courtes.

Allait-il la repousser ? Elle était persuadée que non, elle savait, au plus profond d’elle-même, que ce ne serait pas le cas, mais elle ne pouvait s’empêcher de craindre un refus. Cependant, il n’en fit rien. Au contraire, il la saisit à la taille et la tira à lui, et elle put sentir la chaleur qui émanait de son corps, et elle désirait cette chaleur, dieu qu’elle la désirait…

Il rompit un instant le baiser pour répondre d’une voix légèrement rauque, puis l’embrasse à nouveau d’une fougue surprenante pour un homme qui paraissait si calme au premier abord. Ses yeux de glace brûlaient la peau d’Anna, elle les sentait la déshabiller, et cela lui plaisait. Elle sentit soudain sa main remonter le long de son dos, franchir la barrière de tissu et caresser sa peau nue, et elle frissonna de plus belle, résistant en vain à un désir toujours plus fort.

Soudain elle se sentit soulevée, et se retrouva assise sur le plan de travail, ses hanches emprisonnées dans les mains fines de son âme sœur. N’écoutant plus que ses pulsions, elle l’entoura de ses jambes, saisit son t-shirt et commença à le retirer avec une fébrilité qu’elle n’avait pas connu depuis longtemps. Elle voulait plus, beaucoup plus.

Haletante, elle embrassa à nouveau Maysen, puis ses lèvres descendirent dans son cou, tandis que ses mains profitaient du contact de son torse et de son dos finement musclés. Elle ressentait sous ses doigts la forme militaire de l’homme, elle ressentait aussi sa chaleur, son désir…

Resserrant ses jambes, elle attira l’homme à elle, et termina de lui retirer son haut. Elle le voulait. Là. Maintenant.

Maysen Oward
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personnage : petit texte de description du personnage
Maysen Oward
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Ven 1 Fév 2019 - 23:30
Obviously.
Jamais, au grand jamais, Maysen n’aurait pensé éprouver ce genre de chose, jamais. Il ne savait pas si c’était de l’amour, de l’attirance, des sentiments, ou une quelconque chose bien plus profonde et qu’ils n’oseraient même pas imaginer même dans leurs rêves les plus fous. Il aurait trouvé ça stupide de l’amour, car à partir de quel moment l’on tombait amoureux de quelqu’un en lui parlant aussi peu et en ne la connaissant pas ? Un coup de foudre peut-être ? Cela semblait bien étrange tout de même. Il ne s’était jamais vraiment intéressé à ce genre de choses, ce n’était pas forcément sa tasse de thé, et ce qu’il éprouvait en ce moment était un irrésistible désir. Il l’avait là, dans ses mains, contre elle, à l’embrasser, et il fallait dire qu’elle était vraiment pas mal, belle et douée à la fois, c’était assez rare.

Il passait sa main dans son dos, caressant chaque parcelle de celui-ci, pour la découvrir, pour en avoir toujours plus. Il ne se fit pas prier d’ailleurs quand elle lui retira son haut, qu’il lui prit des mains pour jeter sur le côté, l’ordre ce sera pour plus tard, là il y avait plus important. Après coup, et avoir senti les lèvres d’Anna dans son cou, qui le fit frissonner, il décida d’enlever à son tour le haut de son Âme Sœur, et de prendre les devants plus ou moins, en l’embrassant lui aussi dans son cou, se permettant de descendre à sa poitrine encore cachée par son soutien-gorge, qu’il avait bien envie d’enlever aussi. Mais Maysen voulait dans la même mesure prendre son temps pour découvrir Anna, chaque recoin, chaque chose, comme la joie, la peine, mais aussi le plaisir. Ils faisaient peut-être tout dans le désordre, mais ça n’était pas si grave que ça. Vraiment pas.

Il se permit tout de même de déboutonner le pantalon d’Anna, passant une de ses mains sur ses fesses tandis que l’autre explorait sa poitrine encore couverte, sans aucune gêne, car il sentait qu’il n’avait pas besoin de timidité ou autre chose qui pourrait le freiner avec son âme-sœur. Il passait ses lèvres dans le cou de son amante, remontant celles-ci pour venir lui mordiller le lobe de l’oreille et venir lui chuchoter :

- Ça ne va pas être très confortable. On changera d’endroit au pire au bout d’un moment.





Anonymous
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Lun 27 Mai 2019 - 19:05

Anna
SAVAGE

Maysen
OWARD

「Comme une évidence.」


Ce n’était pas normal, cette attirance, ce désir fou, ce n’était pas normal du tout. Anna aimait le sexe, bien sûr, elle n’était pas en reste pour explorer cette facette de sa liberté, et ne se privait de rien. Si elle voulait un coup d’un soir, elle le cherchait, elle le trouvait, elle le possédait. Ou se faisait posséder, parfois. Rarement. Quand cela lui chantait. Mais Anna n’avait pas pour habitude d’être passive. Et pourtant, à ce moment précis, elle ne voulait qu’une chose, viscéralement, elle voulait que cet homme possède chaque parcelle de son corps et de son âme, elle voulait lui appartenir, entièrement, et qu’il lui appartienne.

Il n’était pas seulement question de sexe mais de fusion, à travers leur chair, leur esprit se liait. Et même si Anna aurait dû s’en inquiéter, et reculer devant tant de vulnérabilité de sa part, elle n’en faisait rien. Peu lui importait sa faiblesse apparente face à ses pulsions. Peu lui important la maitrise d’elle-même face au Fil Rouge. A cet instant, Anna voulait Maysen. Rien d’autre.

Maysen retira le débardeur d’Anna avec une hâte non contenue, et elle envoya l’habit rejoindre celui de l’homme, qu’il avait jeté au loin. Son soutien-gorge noir cachait encore sa poitrine. Mais cela n’empêcha pas Maysen d’embrasser ses seins et de venir y glisser des mains pleines de désir, qui parcoururent également ses fesses. Ceci provoqua chez la jeune femmes des frissons incontrôlables, et une chaleur commença à s’emparer d’elle. Haletante, elle le laissa mordiller son oreille et l’écouta parler de sa voix rauque et si agréable.

Le caractère d’Anna reprit alors légèrement le dessus, et elle sourit d’un air carnassier avant de se remettre debout. Poussant d’une main fraiche l’objet de son désir, elle le fit arriver devant l’escalier qui donnait aux chambres. Puis elle retira une bretelle, puis l’autre, et finit par lancer derrière elle le tissu noir, libérant sa poitrine ronde aux tétons teintés d’un joli brun. Le désir embellissait ses seins, qu’elle savait être un atout majeur de séduction, et elle ne se priverait pas du plaisir de voir le regard que Maysen leur porterait. S’approchant de lui, elle le contourna, monta une marche pour être à sa hauteur et l’entoura de ses bras. Puis elle l’embrassa à nouveau, sentant avec délice la pointe de ses seins effleurer la peau nue de l’homme, et posa ses lèvres dans son cou, avant de le lécher avec une luxure non dissimulée.

- Montons, dans ce cas, murmura-t-elle.

Et il n’y avait pas que les escaliers qu’elle avait envie de monter (hum).

Elle recommença à embrasser le cou de son amant, puis, prise d’un désir emprunt de folie animale, elle le mordit, se retenant néanmoins de le blesser.
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