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On se retrouve! Et en plus, tu es mon âme sœur! [ pv Agatha]
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Mar 10 Juil 2018 - 14:47

On se retrouve! Et en plus, tu es mon âme sœur! [ pv Agatha] Unknown

Tu es là!

La Russe était là. Où? A Sindety apparemment. Elle venait de tout quitter soi-disant. Loin de la Russie peut être, elle n'en sait rien. Rachelle A. Leonidov était accompagnée par des membres du fameux Fil Rouge. Ceux qui s'occupaient de cette expérience bizarre, mais qui avait peut être du potentielle, à voir dans le futur. Regardant ce beau paysage, la mer, le ciel si bleu.. C'était bien différent de la Russie, non, enfin, le ciel bleu est présent en Russie, mais la mer est si loin.. Rachelle n'a d'ailleurs même pas le souvenir d'avoir aperçue la mer une quelconque fois dans sa vie, mais là, ça allait changé. A son grand bonheur d'ailleurs!

Bref. Arrivée devant sa maison, la Russe sortait vivement de la voiture et scrutait l'extérieur de son nouvel habitat.Là où elle vivra maintenant. Ça  va, elle est charmante cette habitation. Rachelle pensait que ça allait être une maison déplorable, vous savez, comme dans les films.. 

Elle commençait à visiter les lieux. Deux chambres, une salle de bain, un jardin, un étage.. Une cuisine! Ça, c'est l'élément prioritaire pour la Russe ; comment pourrait-elle faire ses pâtisseries sans cuisine hein?  Alors qu'elle continuait de tourner dans les lieux, elle vit quelqu'un. Une jeune femme. Ah. Serais-ce donc sa fameuse âme-sœur...? Vu ce que ressentais la Russe, et ce que lui disait les membres du FR, c'était bien elle. Bon espérons qu'elles s'entend-- 

Wait.

Ces cheveux sombres, ces yeux...ce visage. Cette personne était familière à Rachelle. Non, c'était bien elle? Agatha?! Cette dernière était une fille dont Rachelle et elle s'entendent très bien, de très bonnes amies qui se connaissent depuis longtemps. La Russe était contente de l'avoir en âme-sœur, enfin du moins, elle la connaissait, alors c'était pas dérangeant de vivre sous le même toit dès à présent.

La rouquine s'approchait d'elle, un grand sourire dessiné sur ses fines lèvres. Oui, ça ne fait aucun doute, c'était bien elle en face d'Arisha. 

-Agatha! 

Finalement, peut être que la rouquine n'était pas si seule que ça sur cette île.
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Mar 10 Juil 2018 - 15:43
On se retrouve! Et en plus, tu es mon âme sœur!

Je venais seulement d'arriver sur l'île utopique qu'avait pris d'assaut le Fil Rouge dans le but d'y mener des expériences... eh bien, pour le moins utopiques. Je rêvais d'un monde formidable, et je rêvais également d'être heureuse, mais avais-je le droit d'être heureuse tout en étant aussi loin de ma famille, de mes parents que j'aimais malgré tout, que j'aimais malgré qu'ils aient refusé d'assister à l'enterrement de grand-mère, à Santa Monica ? Santa Monica... ma ville natale. J'aimais tant les paysages de Santa Monica ; comment allais-je m'en sortir loin de l'utopie que je m'étais créée par moi-même ? Je ne supportais pas d'être aussi loin de tout, d'être autant éloignée de ma vie.

Pourtant, j'avais enfin l'utopie dont je rêvais jadis ; ma grand-mère me disait alors parfois que l'utopie ne pouvait exister et que, poussée à l'excès, elle finissait toujours par mourir. Mourir. Comment une utopie pouvait-elle mourir ? Seuls les êtres vivants avaient cette capacité, de mourir, non ? Les ordinateurs, des objets technologiques, ou encore les fours, les micro-ondes même et j'en passais d'autres machines technologiques, avaient cette prétendument capacité de "mourir". Bien entendu, leur mort était différente, m'en assurais-je par la force de mes pensées. Les objets avaient une fausse capacité à mourir parce qu'ils n'étaient pas vivants et ne ressentaient aucune douleur, rien. Prenons le cas d'une télévision haute définition et d'un cactus. Honnêtement, lequel des deux mourra faussement ? La télévision, assurément.

Enfin, je me perdais dans mes pensées, si bien que j'en oubliais que je m'étais maintenant retrouvée, aux côtés des membres du Fil Rouge, à visiter ma nouvelle habitation. Sympathique, voilà comment elle était. Oh, bien sûr, elle n'était pas aussi grandiose que les demeures que possédaient mes parents, mais son apparence de petit cocon me faisait sourire et m'enchantait davantage que ces villas immenses. Les agents du Fil Rouge me parlèrent brièvement qu'à l'intérieur de cette habitation, j'allais faire la rencontre de mon âme-sœur.

Moi ? J'avais une âme-soeur ? J'en étais satisfaite, vraiment. Je ne savais pas vraiment à quoi m'entendre, alors je décidai de visiter un peu plus les lieux.

Tandis que je m'amusais à analyser avec beaucoup de sérieux la demeure dans laquelle j'allais vivre et cohabiter avec mon âme soeur, je fus surprise d'entendre une voix familière m'appeler. Mon regard tomba alors sur une rouquine, une très belle rouquine.

Oh.

Attendez !

« Rachelle ? C'est bien toi ? »

M'exclamai-je avec beaucoup de joie et d'entrain dont je ne me connaissais pas d'ordinaire. J'étais si heureuse de la revoir ici ! Rachelle était la fille des Leonidov, les associés de mes parents. Bien qu'ils étaient russes et ma famille américaine, nous arrivions à nous entendre parfaitement, et les marchés que faisaient nos parents respectifs étaient toujours faits dans le respect mutuel et la confiance qu'ils se vouaient. Rachelle et moi avions alors eu l'occasion formidable d'apprendre davantage à nous connaître, pour notre plus grand plaisir.

Et maintenant quoi ? Je découvrais qu'elle était mon âme-sœur ? Je n'y avais pas fait grandement attention, mais je n'avais pas besoin que l'on me le dise clairement : je ressentais un lien entre elle et moi, un lien puissant et indéfinissable. Un lien qu'on ne pouvait briser. Alors mon sourire s'agrandit.

« J'avais peur de me retrouver toute seule, et de rencontrer une âme-sœur que je n'avais jamais vu jusqu'à aujourd'hui, mais maintenant que je te vois, je ne peux m'empêcher de bénir le Fil Rouge pour nous avoir réunies ! Je suis tellement heureuse, Rachelle, de te revoir ! »

Sûrement eus-je beaucoup de courage, ce que d'ordinaire je n'avais pas, mais je la pris dans mes bras.

Oh, pitié, ne me dites pas que j'ai encore fait une boulette ! Quelle maladresse j'ai !

Je desserrai aussitôt mon emprise, le rouge aux joues, et regardai par terre. Parce qu'entre nous, j'avais tellement honte de l'avoir prise dans mes bras alors que cela ne se faisait pas selon l'éducation que j'avais reçu.

« Excuse-moi, je ne sais pas ce qui m'a prise... »

J'espérais qu'elle me pardonnerait ma faute.

ft. Rachelle A. Leonidov
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Mar 10 Juil 2018 - 16:22

On se retrouve! Et en plus, tu es mon âme sœur! [ pv Agatha] Unknown

Tu es là!

La Russe ne s'était donc pas trompée. C'est bien la fille des associés de son père qui était en face d'elle! Souriant toujours, Rachelle  était plus qu'heureuse. Et  cela se voyait sur son visage radieux.

- Oui, c'est bien moi!

Plus elle regardait Agatha, plus elle ressentait ce fameux lien qui les unissait. Ce lien.. qui ne se brisera pas, qui évoluera. Un fil rouge qui les liait. Invisible soit-il, mais il était là, Rachelle le sentait,  ce fil. A vrai dire, la Russe avait un peu peur de découvrir qui partagerait ce lien qui semblait si important. Elle s'était imaginée tellement de scénarios vis-à-vis de cette rencontre. Son âme-sœur aurait pu être quelqu'un d'arrogant, égoïste.. Quelqu'un dont Rachelle n'arriverait pas à s'entendre, mais aurait dû faire avec tout de même. Mais, heureusement pour elle, ce n'était pas le cas. C'était Agatha son âme-sœur, et vu qu'elles s'entendaient très bien, c'est quelque chose de positif.

-Je suis également si heureuse de te revoir,  si tu savais à quel point j'avais de l'appréhension avant de rencontrer mon âme sœur.. Mais maintenant, j'en ai plus, c'est tellement... incroyable!

La rouquine ne pouvait pas s'empêcher d'exprimer sa joie. Agatha la prit dans ses bras, Rachelle souriait toujours. C'était si.. improbable. Déjà que la situation du Fil Rouge est quelque chose d'improbable, mais là, savoir que l'on est lié avec quelqu'un que l'on connait depuis longtemps, que l'on apprécie, c'est... c'est beau.
La jeune femme desserait ses bras de Rachelle, les yeux vers le bas. La rouquine ne comprennait pas pourquoi une réaction de la sorte.

« Excuse-moi, je ne sais pas ce qui m'a prise... »

Miss Leonidov comprenait maintenant. Les enfants d'hommes d'affaires recevaient souvent des éducations bien cadrées ect.. Rachelle le savait bien, et c'était peut être pour ça que son amie l'avait lâché aussitôt. La Russe avait eut les mêmes ordres reçus. "En public, ne fait pas ce genre de chose, et blablablabla". Mais, maintenant, qu'importe? Elles pouvaient faire ce qu'elles voulaient à présent, non? Alors, après un clignement d'oeil, elle vint reprendre Agatha contre elle, lui murmurant;

-Ce qu'il t'a prit, c'est que tu es heureuse d'être ici, non?

Elle la relâchait après ça, la regardant, encore heureuse.
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Mar 10 Juil 2018 - 17:16
On se retrouve! Et en plus, tu es mon âme sœur!

J’étais admirative devant la rousseur de ses cheveux, devant la beauté de ses prunelles, et la confiance qui émanait de sa personne. Je l’admirais depuis notre première rencontre, et maintenant que nous étions dans cette demeure, là, à comprendre quel lien nous unissait, à le ressentir, je pouvais enfin me détendre. Pourquoi devrais-je rester tendue alors que nous nous connaissions depuis longtemps et que nous étions même de très bonnes amies ?

Je ne savais pas comment nous allions nous en sortir, ni même quel chemin le Fil Rouge avait tracé pour nous, mais je les remerciais grandement, et je leur en étais reconnaissante, de m’avoir permis d’être l’âme sœur d’une excellente amie comme Rachelle. J’étais alors encore plus heureuse lorsqu’elle me confiait son bonheur de me revoir, son appréhension quant à la rencontre avec son âme sœur, et le fait que celle-ci avait disparu dorénavant.

J’étais heureuse, très heureuse même, et cela me rendait folle de joie pour être honnête de la retrouver après tant d’années. Mais je l’étais encore plus lorsque je compris qu’elle me pardonnait de l’avoir prise dans mes bras, et qu’au contraire, cela n’était pas une faute, si bien qu’elle me prit contre elle et me murmura :

« Ce qu’il t’a prit, c’est que tu es heureuse d’être ici, non ? »

Oui, elle devait avoir raison, elle avait raison en faite. J’étais heureuse. Elle desserra son emprise et me regarda, avec cet air brillant de bonheur. Cela me faisait chaud au cœur de nous savoir toutes les deux réunies à Sindety, et surtout, j’avais bien moins peur maintenant que je connaissais enfin quelqu’un dans cette ville dite utopique, car même si j’étais persuadée que l’utopie permettrait les diverses rencontres, je ne savais qu’en penser réellement. Qui voudrait de quelqu’un comme moi après tout ?

J’en aurai bientôt la confirmation, je le savais. Mais pour le moment, je me concentrais sur Rachelle et ses longs et beaux cheveux d’un roux splendide et inimitable. Une beauté divine ; je l’avais toujours envié d’être aussi jolie et aussi intelligente, d’avoir tant de confiance en elle. A côté, je passais pour la petite Agatha timide qui ne servait pas à grand-chose. Je la savais très convoitée par les hommes, là où moi, personne ne faisait attention à ma personne.

« Rachelle, je me demandais maintenant qu’on est ici, tu pourrais m’apprendre la pâtisserie ? Je n’ai jamais été très douée en cuisine, et... en fait, je ne suis pas douée en grand-chose, mais j’ai envie de changer ça ! »

Alors je lui souris, après avoir déballé de pareils propos. Demander ainsi n’était pas digne de mon éducation, mais peu m’importait pour le moment. Rachelle et moi étions amies, et venions du même milieu ; à quoi bon se soucier de choses aussi inutiles que notre éducation alors que nous étions enfin libres de toutes contraintes ?

« Ça me fait vraiment plaisir d’être avec toi. J’ai l’impression d’être beaucoup moins seule, et... »

Reprends-toi Agatha ! me dis-je aussitôt, malgré ces quelques petites rougeurs qui apparaissaient sur mon visage. Je regardai vers le sol, alors que précédemment je la regardais elle et ses somptueuses prunelles que j’enviais à mes yeux chocolatés cachés par des lentilles d’un magnifique blanc lavande.

« Merci. »

Je levai de nouveau les yeux vers elle et lui sourit.

« Merci d’être mon âme sœur, Rachelle. »

ft. Rachelle A. Leonidov
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Mar 10 Juil 2018 - 19:48

On se retrouve! Et en plus, tu es mon âme sœur! [ pv Agatha] Unknown

De la pâtisserie? Avec plaisir!

La Russe écoutait avec attention ce que lui disait son amie de toujours avec une joie immense. Songeant déjà aux prochains jours qu'elles passeront ensemble, et si Rachelle avait hâte de ça, ce que lui demandait  Agatha illuminait les yeux de la rouquine. Bon, à vrai dire, il ne lui faut pas beaucoup pour la faire sourire et la rendre encore plus joyeuse qu'à l'habitude.

« Rachelle, je me demandais maintenant qu’on est ici, tu pourrais m’apprendre la pâtisserie ? Je n’ai jamais été très douée en cuisine, et... en fait, je ne suis pas douée en grand-chose, mais j’ai envie de changer ça ! »

La Russe lui prit les deux mains, la regardant sincèrement. Lui souriant.

-Je t'apprendrais avec plaisir! Mais ne dis pas que tu n'es pas douée en grand chose, je suis sûre que c'est faux!

Elle lui lâchait les mains, jamais elle n'aurait pensé être dans cette situation là, mais c'était plaisant à vrai dire. La Russe avait déjà plein d'idée pour faire la cuisine avec son amie, elle avait vraiment hâte de commencer!

- Avec toi aussi, j'ai plus cette impression de solitude, alors que je venais à peine d'arriver. Donc je suis plus qu'heureuse d'être ton âme-soeur!  Merci à toi aussi.

Après ces mots, Rachelle se mit aux fourneaux pour préparer un repas pour le soir, pendant que son amie vaquait à ses occupations. Secrètement, la Russe cherchait ce qu'elle pourrait apprendre à Agatha, et des tonnes d'idées lui arrivèrent en tête. Des gâteaux, des repas de toute sorte... De quoi satisfaire la passion de Rachelle, mais elles feront ça demain, même si cela ne se voyait pas, la rouquine était épuisée, alors après avoir mangé toute les deux, elle allait dans sa chambre et s'enfermait dans les bras de Morphée.
***

Le lendemain, Rachelle était la première debout, il était tôt, mais qu'importe. En voyant son âme - sœur se réveiller.  La Russe avait déjà préparé des objets de pâtisserie de toute sorte, des casseroles... bref, ce qu'il faut retenir, c'est que ça fera beaucoup de vaisselle. Lui souriant toujours.

- Comme tu me l'as demandé, je vais t'apprendre à faire de la pâtisserie!  Ça te dit?
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Mar 10 Juil 2018 - 20:52
On se retrouve! Et en plus, tu es mon âme sœur!

Dans mes souvenirs, Rachelle était une bonne personne, aussi gentille que brillante de joie, de beauté et d’intelligence. Et mes souvenirs faisaient honneur à la personne que je retrouvais après quelques années passées loin d’elle. Elle refusait que je considère que je n’étais pas douée en grand-chose, et cela me fit plaisir de la savoir aussi aimable à mon égard. Je l’appréciais grandement, et je ne savais pas réellement ce que j’aurai fait si je n’étais pas tombée sur elle en tant qu’âme sœur. En fin de compte, plus j’y repensais, et plus je me disais que j’avais eu beaucoup de chances.

C’était ça. Je devais être une chanceuse aujourd’hui, à peine arrivée dans la ville utopique de Sindety. Elle m’avoua à son tour qu’elle aussi n’avait plus cette impression de solitude et qu’elle était d’autant plus heureuse d’être mon âme sœur, me remerciant à son tour. Cela me fit sourire, et je lui en étais reconnaissante d’être aussi attentionnée avec moi. Après tout, Rachelle n’avait jamais été une mauvaise personne aussi loin que mes souvenirs pouvaient remonter, et j’avais beau usé de ma mémoire grandiose, je la savais plus gentille que n’importe qui sur cette planète. Elle était fascinante.

La journée se terminait rapidement, tandis que ma nouvelle âme sœur et moi-même avions réussi à nous habituer à cette nouvelle demeure que nous partagerons dès à présent. Toujours aussi cordon bleu, mon amie se mis aux fourneaux dans le but de nous concocter un ravissant plat, que je ne manquais pas de féliciter pour sa réussite et son sans-fautes. Rachelle était douée en tout. Elle ne cessait de m’impressionner.

Après un excellent repas que j’avais pu partager avec elle, nous nous séparâmes dans le but de vaquer à nos occupations respectives. De mon côté, je vins faire les derniers préparatifs pour me mettre au lit, et me hâtais ensuite de me rendre dans ma nouvelle chambre, que je trouvais très jolie, avant de finalement m’endormir dans les bras de Morphée. Quel doux sommeil...

○ ○ ○

J’avais fait un rêve.

Vous pouvez rire, ou bien me dire que tout le monde rêvait, mais ce rêve me paraissait tellement réel que c’en devenait perturbant. J’avais rêvé m’être retrouvée sur une île utopique, sur laquelle se trouvait une organisation dénommée le Fil Rouge qui expérimentait l’utopie dans une ville susnommée Sindety, dans laquelle des âmes sœurs pouvaient enfin se retrouver.

Des âmes sœurs. Soyons réaliste un peu, Agatha. Les âmes sœurs n’existent que dans les contes de fées, non ?

Non. Quelle ne fut pas ma surprise, en ouvrant les yeux, de découvrir que j’étais dans une chambre qui n’était pas mienne ; du moins, je n’étais pas dans celle dans laquelle je passais le plus clair de mon temps lorsque mes parents n’avaient pas besoin de me voir ou de me rappeler certaines leçons que j’avais pu apprendre au cours de mon éducation pointilleuse et bien encadrée.

Je n’étais plus à Los Angeles, et je n’étais même pas à l’enterrement de grand-mère à Santa Monica. En faite, pour être honnête, je n’étais même plus aux Etats-Unis, et l’île sur laquelle je me trouvais ne devait certainement pas être présente sur les cartes que possédaient toutes ces personnes dénommées des adeptes d’aventures en tout genre, ou même de ceux qui en faisaient leur métier. Oui, enfin, je n’allais pas tout vous expliquer.

Maintenant que j’étais réveillée, autant me débarbouiller le visage rapidement, voilà, un petit lavage de dents bref, et j’étais prête pour descendre et rejoindre Rachelle... oui, mon amie et mon âme sœur.

Oh ? Ne vous avais-je pas dit que je n’avais pas rêvé ? Que tout était réel ? Alors, je vais vous le dire : je viens, certes, de me réveiller d’une douce nuit, mais je n’ai jamais rien rêvé ; je suis bel et bien arrivée à Sindety, j’ai rencontré mon âme sœur qui s’est révélé être Rachelle, la fille des riches Leonidov, les associés de mes parents. En résumé, ma vie est devenue une utopie dont je ne pouvais pas mieux rêver. Il n’y a pas plus incroyable que de se réveiller avec cette pensée : j’étais heureuse dès le matin, et personne ne me donnait d’ordres. Quel pur bonheur, non ?

Rapidement, je rejoignais Rachelle ; elle devait s’être réveillée depuis plus longtemps que moi, et après des salutations matinales, elle m’annonça en souriant qu’elle allait m’apprendre à faire de la pâtisserie, comme je le lui avais demandé. Oh ! ce qu’elle était gentille. J’en avais souvent eu envie en pensant à elle ; je veux dire, je voulais apprendre à faire de la pâtisserie, à me débrouiller par moi-même au lieu de toujours compter sur les autres. Non pas que j’étais une débrouillarde-née, mais j’aimais malgré tout obtenir un peu d’autonomie.

Alors, je me dirigeai vers mon amie et âme sœur, le sourire aux lèvres. Mon regard se posa rapidement sur des objets qui, je le supposais, seraient utiles à la confection de pâtisseries en tout genre, puis sur les nombreuses casseroles que Rachelle avait sorti avant que je ne me réveille. Cela me surprenait qu’elle soit aussi déterminée, mais sa détermination entraîna la mienne, alors, mon sourire s’agrandit, et j’hochai la tête avec entrain.

« Oui ! Tu vas m’apprendre quoi comme pâtisserie ? »

Lui demandais-je avec beaucoup de curiosité. La curiosité était un vilain défaut, disait-on, mais mes parents n’étaient pas ici, et Rachelle n’était pas une inconnue, alors je me permettais plus de liberté que d’ordinaire. Et puis, je n’avais pas l’intention de rester passive toute ma vie ! Il fallait bien que je tente d’être courageuse par moments, et la présence de mon amie à mes côtés m’assurait d’ores et déjà que j’étais capable d’un peu de courage, au moins lorsque nous étions ensemble, ce qui soulageait ma conscience de me savoir active parfois.

« J’ai tellement hâte d’en apprendre plus ! »

Lui avouais-je ensuite, avec ce même sourire, peut-être trop enfantin selon certains, mais personne ne m’avait jamais pris sous sa tutelle pour m’apprendre des choses aussi amusantes et intéressantes telle que la pâtisserie. Et puis, je sentais que j’allais passer un bon moment avec Rachelle... oh, et aussi avec ma maladresse à toute épreuve ; elle allait bien s’éclater, Madame Maladresse.

Tant que je ne faisais pas de boulettes...

ft. Rachelle A. Leonidov
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Mer 11 Juil 2018 - 20:56

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Le Ptitchie Moloko

« Oui ! Tu vas m’apprendre quoi comme pâtisserie ? »

Tant de curiosité, les yeux de Rachelle s'illuminaient. Elle avait si hâte de débuter cette recette, qui est sa préférée d'ailleurs.. Ce n'est donc pas pour rien qu'elle l'a choisit pour célébrer ce jour si... exceptionnel. A vrai dire, c'était bien la première fois qu'elle faisait de la pâtisserie avec quelqu'un d'autre. Personne de la famille des Leonidov n'aimait cet art que Rachelle adore tant. Après tout, pourquoi se prendre la tête avec la cuisine, si les domestiques peuvent la faire pour nous, hein? Bonne question.. Enfin, passons à des choses plus intéressantes;

-Je vais t'apprendre la recette d'un gâteau typique de la Russie! C'est d'ailleurs ma recette préférée! Il se nomme le Ptitchie Moloko.

Le nom du gâteau. Elle l'avait prononcé avec son fière accent Soviètique, mais par habitude.. Bref, se souvenant parfaitement de la recette, elle vint donner ses "directives" avec un grand sourire dessiné sur ses lèvres fines. Tendant un cul-de-poule à son âme soeur;

-Tient, tu pourrais mélanger le sucre et le beurre s'il te plait? Ho, et tient..

Elle lui écrit sur un petit bout de papier les grammes qu'il faut pour chaque ingrédient.

- Je m'occupe de la gélatine, ça va être très rapide!

Elle se tournait, prenant la gélatine. Rachelle est très minutieuse quand il s'agit de pâtisserie, et également très investie. A ce qu'il paraît, elle est même un peu trop sérieuse quand elle est derrière les fourneaux. La cuisine est avant tout un plaisir, et ça, elle en était consciente, surtout maintenant. Mettant son ingrédient dans l'eau, elle se tournait vers son amie, lui prenant les deux épaules, toujours souriante.

-Alors, tu t'en sors?
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Mer 11 Juil 2018 - 22:41
On se retrouve! Et en plus, tu es mon âme sœur!

Rachelle avait l’intention de m’apprendre une recette d’un gâteau typique de la Russie, son pays natal. Cela provoqua la naissance d’un sourire admiratif sur mon visage ; elle était tellement incroyable, et je l’en remerciais tellement de me permettre d’apprendre tant de choses à ses côtés. Qu’aurais-je pu faire si elle n’avait pas été mon âme sœur ? Sans doute aurais-je été perdue dans ce monde trop vaste, peu importe qu’il soit né d’une expérience aux idées utopiques ou non. L’utopie ne permettait pas tout, après tout.

Le Ptitchie Moloko avait l’air d’être un gâteau excellent, et j’avais hâte de pouvoir le goûter aux côtés de mon amie et âme sœur ; qu’allait-elle en penser de notre cuisine commune ? Allais-je la rendre fière ? Je le devais. Et je devais surtout y mettre tout mon cœur dans la confection de cette pâtisserie. Pourquoi y mettais-je autant de motivations, alors qu’il ne s’agissait que d’un apprentissage que je n’avais jamais pu recevoir de la part de mes parents ? Parce que ce gâteau était russe, et cela lui tenait très certainement à cœur, alors je voulais avoir la possibilité de lui en préparer un à l’avenir si elle n’allait pas bien. Et puis, partager ce moment, partager cette recette, c’était se retrouver à notre manière.

Je devais avouer aimer énormément son accent russe, même lorsqu’elle parlait anglais, elle le conservait. De mon côté, je faisais pâle figure avec mon accent digne d’une californienne ; je n’aimais, par ailleurs, pas particulièrement l’accent américain, et préférais amplement celui des britanniques. Alors, entendre une étrangère parler ma langue, cela me faisait chaud au cœur, plus particulièrement lorsque j’entendais son accent résonner dans ma tête. J’aimais beaucoup les accents des étrangers, et l’accent russe m’avait conquis, devais-je avouer.

Elle me tendit ensuite un récipient qui me semblait être fait en inox, avec la forme d’un hémisphère, tel un saladier, mais avec un fond bien arrondi. Je supposais donc que cet objet, dont je ne connaissais pas vraiment le nom puisque je n’étais pas une adepte de la cuisine, nous aiderait à préparer et à mélanger les ingrédients. Des ingrédients qu’elle me nota par ailleurs sur un bout de papier. En même temps, je devais mélanger le sucre et le beurre.

Beaucoup de directives en même temps. Mon cerveau fonctionnait à deux cent à l’heure, et je me sentais soudainement perdue entre tout ce qu’il y avait à faire. Vous pouvez rire de moi, mais je n’avais pas véritablement l’habitude de prendre les devants, alors une peur soudaine grimpait en moi et venait jusqu’à mon cerveau pour lui dire à quel point je risquais d’être lamentable et de tout faire foirer.

Non ! me suppliais-je. Je ne devais surtout pas abandonner, et je devais à tout prix conserver le rythme habituel de Rachelle pour la rendre fière de moi ; c’était tout ce qui m’importait, en plus de réussir le Ptitchie Moloko. Je prenais alors le récipient qu’elle m’avait tendu, et pendant qu’elle s’occupait de la gélatine, qui allait être rapidement faite selon elle, je mélangeais le sucre et le beurre. Jamais je n’avais fait cela, mais un sourire heureux naquit sur mes lèvres ; j’en étais heureuse, parce que je cuisinais, et parce que je faisais quelque chose aux côtés de mon amie, et âme sœur également. Je n’oubliais pas ce lien que nous partagions maintenant et qui nous unissait à jamais. Cela me rendait terriblement heureuse de nous savoir unies pour toujours ; et j’espérais qu’elle apprécie grandement le Fil Rouge et ait l’envie de rester à Sindety. Pourquoi ? J’avais peur de ne plus jamais la revoir si elle tentait par tous les moyens de partir de l’île utopique.

Je regardais donc le bout de papier qui me révélait les grammes qu’il fallait obtenir pour chaque ingrédient, et observais le premier que j’allais avoir.

De la farine. Il m’en fallait entre soixante et soixante-quinze grammes de farine ; que devais-je prendre ? Soixante ou soixante-quinze ? Que préférait Rachelle ? Je passais. Je ne pouvais pas prendre le risque de gâcher le gâteau que nous allions faire, alors je regardais ce qu’il fallait pour le sucre, et souris. Cinquante grammes, pas de problème ! Je me hâtais de récupérer le sucre, et, après avoir mis un bol sur la bance utilisée en cuisine, tout en remettant le nombre de grammes à zéro pour ne pas fausser le résultat, je versais aussitôt le sucre à l’intérieur. Hop ! quarante-neuf. Quarante-neuf grammes d’un coup, c’était un coup de poker, devais-je m’avouer. Allez, un seul gramme et ce sera bon. M’en chargeant minutieusement, j’y parvenais enfin ; je n’avais pas besoin d’enlever un potentiel surplus et souriais, fière de ma réussite. Je prenais alors le bol de sucre et le mettait à l’abri de ma maladresse.

Maintenant, il me fallait prendre le beurre. Cinquante grammes également ; je pris le beurre aussitôt, et répétais la même opération que pour le sucre, y parvenait au bout du deuxième essai. Heureuse de moi, je mettais ensuite le sucre et le beurre dans le récipient qu’elle m’avait donné précédemment et décidais de le mélanger.

Alors que ma comparse se chargeait de la gélatine, j’en terminais avec le mélange de sucre et de beurre, et supposais qu’il devait être bien mélangé. Auquel cas, je quémanderai l’avis de Rachelle ; celle-ci saura amplement me révéler si oui ou non j’avais correctement effectué cette tâche plaisante.

Rachelle revint alors à ce moment-là vers moi, mettant ses deux mains sur mes épaules, le sourire aux lèvres. Elle avait terminé la gélatine, et me demandait si je m’en sortais. J’hochai la tête et lui dit :

« Je n’avais jamais fait ça jusqu’à maintenant, et même si c’est compliqué, j’aime beaucoup ! »

Je regardai ensuite le bout de papier, et lui sourit.

« Le mélange beurre/sucre est terminé ; je ne sais pas si mon mélange est exactement ce à quoi il faut s’attendre, mais ça m’avait l’air bien. L’œuf est ici, je lui montrais, et la vanille là, je lui montrais également, et pour la farine, c’est indiqué entre soixante et soixante-quinze grammes de farine sur ce que tu m’as écrit. Tu préfères quoi ? Soixante ou soixante-quinze ? Peut-être soixante-cinq ? »

Je lui souris de nouveau. Avais-je l’air d’une idiote à demander cela avec autant d’implication ? Peut-être, mais j’aimais bien, et la cuisine m’intéressait maintenant. Sans doute était-ce l’effet de l’influence qu’avait mon âme sœur sur moi.

ft. Rachelle A. Leonidov
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Jeu 12 Juil 2018 - 22:30

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It's cooking time!

La Russe regardait le mélange de son amie, et âme soeur. Il était p a r f a i t. Pour une première fois, c'était très bien joué. Le sourire de Rachelle semblait s'élargir encore plus à la vue de ce mélange. Elle avait si..hâte de pouvoir le déguster avec Agatha, mais la partie cuisine était la partie la plus intéressante selon elle.

- Waw! Ce mélange est parfait! Bravo!

Elle me montrait l'emplacement des autres ingrédients. Je m'empressais de casser l’œuf dans son mélange. La rouquine adore casser les œufs. Comme les enfants aussi, c'est son moment préféré. Toujours ce même sourire dessiné sur les lèvres, elle proposait à Agatha de mettre la farine pendant que la rouquine mettait la vanille.

-Met le dosage que tu veux, je te fais confiance!

Vu comme c'était partit, c'était déjà parfait, alors Rachelle pouvait faire totalement confiance à son amie sur ce point là. La Russe demandait à Agatha de poser la pâte bien mélangée sur la plaque et attendre qu'elle cuise quelques minutes pour ensuite la couper dans la forme que l'on désire. -Du moins, soit en carré, soit en triangle- le temps qu'elle fasse la garniture. Durant les 30 minutes de cuisson, la Russe s'occupait du mélange chantilly-sirop et tout le reste. Finissant tout ça, elle se tournait vers Agatha.

-Tu t'en sors? C'est bientôt fini, il faut  juste verser la garniture que j'ai fait, faire fondre du chocolat et le poser sur la pâte que tu as cuit.

Tellement heureuse de ce moment, elle le montrait. Une joie qu'elle n'avait jamais ressentie auparavant..
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Ven 13 Juil 2018 - 13:36
On se retrouve! Et en plus, tu es mon âme sœur!

J’aperçus le sourire de mon âme sœur s’agrandir ; je supposais que cela était par conséquent bon signe, et elle vint confirmer mes suppositions lorsqu’elle m’avoua que ce mélange était parfait, tout en me félicitant. Entendre ses félicitations me motivait grandement à poursuivre mes efforts pas aussi vains que je le pensais. Un grand sourire sur mes lèvres, je la remerciais.

Après lui avoir montré l’emplacement des autres ingrédients, je la vis casser l’œuf dans le mélange ; elle me proposa ensuite de mettre la farine pendant qu’elle mettait la vanille, ce que je fis, tout en me révélant me faire confiance pour le dosage.

Comme je l’avais fait pour le sucre et le beurre précédemment, je répétais le même geste pour la farine, et décidais d’en mettre soixante-cinq grammes. Trop de farine tuait la farine, et trop peu rendait le goût moins bon. Finalement, notre pâte était prête après que nous l’ayons mélangés tout en ajoutant farine et vanille. Voir notre pâtisserie prendre petit à petit forme me fit grandement sourire ; j’étais heureuse de me dire que nos efforts n’étaient pas aussi inutiles que cela, et déjà, j’avais hâte de m’empresser de goûter au Ptitchie Moloko lorsqu’il serait terminé.

Rachelle me demanda alors de poser la pâte bien mélangée sur la plaque, et d’attendre qu’elle cuisine quelques minutes pour pouvoir la couper dans la forme que l’on désirait. J’hochai la tête, signe que je comprenais les directives, et pris la pâte bien mélangée pour la placer correctement sur la plaque ; ensuite, je la mis au four. Nous n’avions plus qu’à attendre quelques minutes, et notre pâte serait enfin prête pour être découpée et y recevoir la garniture.

Après quelques minutes de cuisson, je pus reprendre la pâte de la pâtisserie que nous faisions, et la découpais en un carré. Tout commençait à prendre réellement forme à cet instant précis, et tandis que mon âme sœur préparait le mélange chantilly-sirop et le reste, je fis rapidement de la vaisselle pour ne pas être trop encombrée.

En fin de compte, à la fin de sa préparation, elle se tourna vers moi et me demanda si je m’en sortais, m’affirmant que c’était bientôt terminé, et que nous n’avions plus qu’à verser la garniture qu’elle avait préparé, faire fondre du chocolat et le poser sur la pâte que j’avais cuit. Je sentais chez mon amie, et sûrement était-ce également dû à notre nouvelle connexion d’âmes sœurs, une joie intense chez elle. Cette joie provoqua en moi une joie des plus extrêmes ; j’étais tellement, tellement, tellement, heureuse ! je ne saurais dire à quel point je l’étais, mais j’en oubliais tous les petits tracas de mon ancienne vie.

« Je ne m’en suis jamais aussi bien sortie que maintenant ! »

Ris-je, bien que je me moquais quelque peu de ma maladresse et de mon incapacité à me débrouiller réellement par moi-même. Enfin, cela n’avait que peu d’importance à mes yeux ; j’étais heureuse actuellement de ce que nous faisions, et je ne voulais surtout pas gâcher cet instant. J’espérais par ailleurs que nos moments « cuisine » se répéteraient à l’avenir ; Rachelle avait tant de choses à m’apprendre !

« Ça m’a l’air tellement bon ! »

Mes yeux s’illuminaient de joie, et alors que j’avais avoué ma grande envie de dévorer ce gâteau bientôt prêt, mon ventre se mis à hurler famine. Quelques rougeurs apparurent sur mes joues d’ordinaire blanchâtres, et je ne pus que sourire timidement.

« J’ai peut-être aussi très faim... »

Mais cela me fis légèrement rire. Je me fichais pas mal de nos éducations respectives bien trop strictes ; maintenant, j’étais avec Rachelle, et elle me permettait d’être moi-même. Alors autant se détendre, et non pas oublier mon éducation, mais se montrer moins sévère sur ce que je devais faire ou ne devais pas faire, n’est-ce pas ?

ft. Rachelle A. Leonidov
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