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Âme S-... Okay, I'm done. [PV : Olivia ~]
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Lun 6 Aoû 2018 - 11:13
Inexpression behind you...Kaylee King & Olivia WilsonThey say « expectations are too high, it’s driving you mad, honey ». (Guy.exe → Superfruit)Mercredi 08 août. 15:47. Cul vissé dans le canapé, pieds ( nus vu que mes sandales en bois étaient dans l'entrée ) croisés sur la table basse en face de moi, j'écoutais une énième fois la chanson guy.exe, de Superfruit. La chanson et la mélodie avaient le mérite d'être inlassables pour mes yeux et mes oreilles ; en plus, les sons émis avaient des couleurs peu nombreuses et harmonieuses entre elles. Bras croisés derrière la tête, je bougeais en rythme mes muscles fessiers tout en chantonnant certaines parties d'une voix grave, rauque par certains aspects. Le portable qu'ils m'avaient donné était calé sur mes pieds. L'écran avait fini par se mettre en veille, vu que j'écoutais la même chanson en boucle ; cela me permit de reproduire de tête la vidéo allant avec cette chanson. Ah, ces têtes peuplant l'étagère, les quelques éclairs, la gestuelle... Mon index tapotait l'arrière de ma tête en rythme, stimulant mon imagination par la même occasion.

Je posai la machine sur la table basse tout en me redressant pour aller me servir un verre d'eau et me réchauffer les restes de mon repas de la veille. Le tout en me laissant porter par la musique et en exécutant quelques hairflips, chantant de plus en plus de phrases. Une fois mon repas réchauffé, je le laissai dans le micro-ondes pour pas me cramer la langue non plus et me resservis un deuxième verre d'eau. Il allait falloir que j'achète des éventails aussi... parce que c'était bien utile ces accessoires, mine de rien. Mon écharpe nouée autour de mon cou de façons à ce que deux traînes pendissent dans mon dos, je descendis un énième verre d'eau et allai saluer les toilettes au passage. Toujours aussi inexpressive, entendant seulement la musique en fond, je m'extirpai rapidement des chiottes pour retourner dans la cuisine chopper mon repas chaud et non brûlant. En me lavant les mains avant, bien évidemment. Je m'affalai dans le canapé et me mis à manger, ayant carrément apporté une bouteille d'eau avec moi. Complètement noyée dans mon monde, entre le manger et le chanter, je me détachai de la réalité. Et j'étais ravie d'avoir atteint cet état. Le nirvana, le vide intersidéral mais aussi le meilleur état que je connaissais. Je terminai ainsi mon repas, lavant et rangeant la vaisselle que j'avais utilisée, avant d'aller m'échouer de nouveau dans le canapé.

Je regardai l'heure sur ma montre. 16:30. Bien, bien... Je m'emparai du carnet sur la table basse, du critérium allant avec, puis je me mis à peaufiner les croquis que j'avais commencé la veille. Je finis par éteindre la musique, une envie de silence prédominant dans mon esprit, et alors que j'adoucissais une courbe, un bruit déclenchant simultanément un vert fève dans ma vision se fit entendre. Quelqu'un ouvrait la porte ? Ou alors je l'avais mal fermée et elle faisait des siennes. Ou alors je rêvais. C'était une bonne option, ça, le rêve. J'allais reprendre le croquis sauf que... non. J'entendis le bruit encore une fois, le même vert fève encore une fois, accompagné d'une autre couleur. D'un autre bruit. Une couleur nacrée ? Le rond nacré était même sacrément estompé. Je clignai des yeux et me redressai, me remettant à chanter la chanson que je m'étais enfoncée dans le cerveau avec la délicatesse d'une oxydation de carbonate de tungstène, pour aller voir ce qui se passait avec cette porte. Quelque chose avait dû tomber. Ou peut-être que mon cerveau était juste en train de saturer, ce qui arrivait assez souvent. Autant vérifier, le tout en chanson. J'embarquai donc mon portable, ayant remis la chanson que je m'étais martelé jusque là. Sans écouteurs ni casque. Ce n'est pas une connerie de porte qui allait me faire arrêter de diffuser guy.exe au restant de l'univers, nom d'une sulfite de xénon.

They say, expectations are too high and you’ll never find a guy like that.

Je sortis du salon pour m'engager dans le couloir d'entrée, dépassant l'entrée en voyant la porte... se refermer ? Je lui lançai un regard inexpressif. Saleté de porte. Ça n'expliquait cela dit pas la couleur nacrée. Mes sandales en bois étaient toujours sur le paillasson d'entrée. Qu'est-ce qui clochait, alors ?

It’s driving you mad, hon-...

Je baissai le son du portable au minimum en remarquant une paire de jambes. Il y avait quelqu'un. Dieu merci je n'étais pas venue en chantonnant, ce que j'avais initialement prévu. Je n'aimais pas chanter devant les gens. Ni leur parler, d'ailleurs. Enfin, la chanson ne m'avait pas attendue et continuait de rompre le silence des lieux. Il y avait un gens. Je le fixai durant deux longues secondes, aussi inexpressive qu'à l'accoutumée, avec un combo d'immobilité. Je redressai mon regard inexpressif sur le visage du g-... Ah. Une gens. Un gens ? ... J'allai pour faire un repli stratégique vers l'extérieur, dans mon formidable déni de la situation, sauf que la gens était devant la porte. Hum, cette excuse était minable, chère mauvaise foi. Kaylee.exe avait cessé de fonctionner. Et c'était quoi cette sensation désagréablement inconfortable ? ... Je le sentais pas. Et je commençai à avoir des pensées inutiles, chose que j'avais pu éviter pendant trois jours. Je poussai un soupir inexpressif et arrêtai la musique. Il y avait une gens, donc. Et depuis quand il y avait une gens ici, au juste ? Merde. Je tapai sur mon portable et tournai l'écran vers la gens une fois mon message tapé dans le bloc-notes numérique.

« Qu'est-ce tu fous ici ? »

Politesse ? Zéro. Amabilité ? Zéro. Tendresse ? Zéro. Je lui jetai un regard inexpressif. Elle avait intérêt à répondre vite. Avec le moins de mots possible. Et se bouger le cul, je n'avais pas toute la journée devant moi.
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Dernière édition par Kaylee King le Mar 7 Aoû 2018 - 8:46, édité 2 fois
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Mar 7 Aoû 2018 - 5:53

Un grand changement de vie est effrayant.

Âme S-... Okay, I'm done. [PV : Olivia ~] Iwc3
Un cauchemar. C’était forcément un cauchemar, il n’y avait aucune autre explication possible. Ou alors une très mauvaise blague, une espèce de télé-réalité sordide… Ok, où étaient les caméras ? C’était marrant au début, mais là… Non, même pas en fait. C’était pas marrant du tout.

Au départ, Olivia avait paniqué, bien évidemment. Se réveiller au beau milieu d’une pièce blanche sans se souvenir de comment on y était arrivé, c’était soit le début d’un film d’horreur, soit un trèèès mauvais lendemain de soirée… Là, elle pensait plus au film d’horreur.

Heureusement, les gens qui l’avaient enlevée n’avaient apparemment pas l’intention de la disséquer pour revendre ses organes au marché noir, Dieu merci. Au lieu de ça, ils s’étaient assis avec elle, lui avait offert une tasse de café (« pour la calmer », qu’ils avaient dit, comme si elle n’avait pas toutes les raisons du monde de paniquer) et lui avait expliqué les raisons de son arrivée ici ainsi que le principe de leur petite « expérience »… Yep, ces gens étaient complètement allumés.

Et maintenant, un de ces drôles de types en noir lui faisait visiter la ville, comme si tout était parfaitement normal. D’ailleurs, Olivia aurait sans aucun doute trouvé ladite ville charmante, si elle n’y était pas séquestrée – à la place, elle essayait juste de scanner les environs pour trouver un moyen d’en sortir. Les types bizarres lui avaient dit que c’était impossible, mais il devait forcément il y en avoir un ! Même si pour l’instant, à moins de traverser à la nage, ça semblait compromis.

- Et voilà ta nouvelle maison !

Olivia sursauta – elle était tellement perdue dans ses propres pensées qu’elle n’avait même pas remarqué que l’homme à ses côtés s’était arrêté. Ils étaient devant une maison, bien plus grande que celle qu’elle louait, identique à toutes les autres maisons de la rue.

- Mademoiselle King t’attend à l’intérieur. Je te laisse y aller, si tu as besoin de quoi que ce soit le numéro est dans ton téléphone.

Sur ces mots, il partit, laissant Olivia seule devant la porte d’entrée. Elle le regarda partir, immobile, sans savoir quoi dire. Elle ne savait pas quoi faire, non plus. L’envie de pleurer, qui ne l’avait jamais vraiment quittée depuis qu’elle était ici, revint en force. La jeune femme ne savait même pas ce qu’elle ressentait. La panique avait un peu diminué, mais la colère et l’appréhension étaient toujours bien là, lui tournant le ventre au point de lui donner la nausée.

Elle repensa au dossier qu’on lui avait donné sur son « âme sœur » (oui, ces tarés avaient carrément des dossiers sur les gens, leur délire était quand même vachement élaboré). Elle l’avait à peine feuilleté, tout ce qu’elle avait retenu était le nom de sa nouvelle colocataire. Kaylee King.

Sentant qu’elle allait finir par ne jamais bouger si elle hésitait plus, Olivia prit une grande inspiration et frappa à la porte.

Aucune réponse… Génial. Elle hésita un petit instant, avant de refrapper.

Toujours rien.

L’homme avait dit que sa colocataire (oui, c’est comme ça qu’elle allait l’appeler, ce principe d’âme sœur était ridicule) l’attendait, mais peut-être n’était-elle pas là ? Elle hésita de nouveau, avant de pousser la porte. Elle était déverrouillée. Soit sa colocataire était bel et bien là, soit elle ne fermait pas la porte à clé quand elle partait… Soit les maisons ici n’avaient pas de clé, ce qui était assez inquiétant à ses yeux. Quoi qu’il en soit, elle rentra doucement à l’intérieur.

Elle fut accueillie par de la musique – ok, sa colocataire ne l’avait sûrement juste pas entendue frapper. La jeune femme s’arrêta un moment pour l’écouter. Elle ne connaissait pas, mais elle aimait bien. Pas vraiment ce qu’elle écoutait en temps normal, mais après tout, elle avait connu relativement peu de gens qui aimaient assez les comédies musicales pour écouter les chansons en boucle. Elle referma la porte derrière elle, avant de se stopper net.

La musique approchait.

Ou plutôt, le téléphone d’où provenait la musique approchait. Dans les mains d’une personne. Bien sûr, car les téléphones ne se déplaçaient pas seuls. La musique non plus. Enfin, si, le son se déplaçait, et la musique... Ok, elle était définitivement beaucoup trop stressée, ça la rendait stupide.

Une jeune femme était en face d’elle – Kaylee, donc. Olivia l’observa attentivement. Elle n’avait pas vraiment l’air de l’attendre… Au contraire, elle semblait plutôt… En fait, elle n’aurait même pas su quoi dire à quoi l’autre fille pensait, ses yeux noisette n’affichant aucune expression.

Ce fait la stressa encore plus. Elle devait pas avoir l’air très maligne, plantée là, la bouche ouverte comme un poisson rouge, avec sa robe débraillée et ses cheveux en vrac. Elle ne savait pas quoi dire… Est-ce qu’elle était censée ressentir quelque chose de spécial ? Parce que la seule chose qu’elle ressentait, c’était l’envie imminente de pleurer. La musique s’était arrêtée, et la jeune femme tapait quelque chose sur son téléphone, qu’elle montra ensuite à Olivia.

… OK. Ça commençait parfaitement bien. Kaylee ne semblait pas particulièrement ravie de sa présence. Ni même au courant de sa venue. Mademoiselle King t’attend, je t’en foutrais moi.

Refoulant ses larmes et sa colère sous-jacente contre les crétins qui l’avaient envoyée ici, elle se décida à parler.

- Je suis Olivia.

B-r-i-l-l-a-n-t.

- Ta colocataire, poursuivit-elle rapidement. J’habite ici. Le type en noir m’a dit que tu savais.

Elle jouait avec ses doigts par nervosité, le vernis posé sur ses ongles complètement rongés s’effritant à vue d’œil. Elle n’arrivait pas à lire le visage de son interlocutrice. Est-ce que c’était un robot ? Un robot muet ? Non, les gens bizarres n’avaient pas parlé de robots. Par contre…

- Tu parles pas ?

Oui, voilà un bon sujet de conversation avec quelqu’un que l’on vient de rencontrer et qui n’a pas l’air franchement enthousiasmé de notre présence… La prochaine fois peut-être qu’elle tournerait sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler. La jeune femme remonta légèrement son sac sur son épaule – son seul bagage, rempli de choses totalement inutiles, le seul truc qu’elle avait sur elle lorsqu’elle s’était faite enlever – maudissant son incapacité à gérer le stress.

Elle sentait que la fin de journée allait être longue.

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Mar 7 Aoû 2018 - 9:21
Inexpression behind you...Kaylee King & Olivia WilsonThey say « expectations are too high, it’s driving you mad, honey ». (Guy.exe → Superfruit)Une gens qui m'observa sans vergogne, ce que je ne m'empêchai pas de faire également, le son du portable désormais au minimum. Elle avait l'air assez stressée et semblait vouloir rivaliser avec un poisson. Charmant. Fris-toi sur la poêle, pour voir ? Les sons de guy.exe tâchant ma vision de diverses couleurs, je me grattai légèrement le coin inférieur gauche de mes lèvres de mon index gauche. Okay, j'espérai sincèrement qu'elle ne comptait pas sur moi pour la rassurer parce que j'étais une vraie tanche dans ce domaine-là. Si je devais la rassurer plus d'une fois, ça allait sans doutes se régler à ma manière. Je doutais fortement qu'elle allait apprécier le traitement que je lui réservais alors... mais si ça lui ôtait toute envie de stresser, ça valait le coup. Je détournai mon attention de mes pensées en tapant sur mon portable pour lui montrer tout ce que cette situation m'inspirait. Sa réaction ou, plutôt, son absence de réaction, m'amusa beaucoup. Je n'en montrai rien, cependant. Elle n'avait pas besoin de savoir ce qui se passait dans ma tête. La fixant toujours de mon regard inexpressif, elle se mit à parler. Olivia. Soit. Sa voix avait une couleur douce, un violet pastel proche du violet glycine. Non, c'était du violet glycine ; la nuance de sa voix avait des éclats se rapprochant du violet héliotrope. Sublime. Rien qui ne m'éclaterait les yeux, donc. Quand elle enchaîna en disant l'évidence, je fus au moins fixée sur un point ; elle était stressée. À quoi ça l'avançait ? C'était une dépense inutile d'énergie. Hein ? Je pouvais parler avec mon déni de la situation et mes trois jours à m'empêcher de penser ? ... Pas faux. J'arrêtai la musique et fermai les yeux, me concentrant sur le glycine de sa voix. Oh ? Couleur claire qui ne m'explosait pas la (non-)vue sur fond sombre ? Magnifique. Au moins l'année de cohabitation n'allait pas me filer des migraines. ... En théorie. Sa dernière phrase me fit arquer un sourcil, toujours inexpressivement. Que je savais pour sa venue ? Hum... ou pas, non. Je savais juste que l'âme soeur qui m'avait été attribuée par le Fil Rouge ( c'était quoi ce cliché, d'ailleurs ? ) arriverait d'ici cinq jours après mon atterrissage ici, ni plus ni moins.

J'ouvris mes yeux, lentement, et ignorai son triturage intensif de doigts. Ce geste ne m'apportait aucune information que je ne savais pas déjà, inutile de le relever donc. Je tapai sur mon portable, sans le lui montrer vu qu'elle avait commencé à me poser une question. Elle s'exprimait par phrases courtes. Si elle était du genre peu bavard, ce serait un plus dans toute cette m-... aison. Parfaitement, maison.  Si je ne parlais pas ? Vu que je ne lui parlais pas actuellement, c'était quoi cette question ? Amusante. Bon, vu que je ne la pensais pas aussi précise que moi dans les mots, j'imaginai sans mal ce que sa question signifiait. Ma réponse n'allait toutefois pas changer. Toujours aussi inexpressive, je tapai quelques mots de plus avant de les lui montrer. « Je ne savais pas. Je parle pas. Et stresser ne te servira à rien, ici. » Court, concis, précis. Lui dire que j'étais enchantée ? En l'occurence, je ne l'étais pas. Pas de l'avoir rencontrée, non, mais vu les circonstances autour de cette rencontre, dire que j'étais enchantée serait faux. Et je déteste mentir. Donc je me tais. Lui dire bonjour ? Inutile à ce stade. Être plus délicate ? Ha.ha.ha. Non. Autant dire que si, à ce stade, elle mourrait de stress, ça ne m'étonnerait même pas. Au moins elle avait parlé pour poser une question qui pouvait être utile vu notre cohabitation forcée. Je poussai un soupir inexpressif. Je ne le sentais toujours pas et ça m'obligeait à ouvrir en grand les vannes de mes pensées. Encore deux secondes de ce régime-là et j'allais noyer mon cerveau avec Candidat Cruche. Olivia remonta son sac sur son épaule et je tapai un nouveau message sur mon portable que, cette fois, je lui donnai. « Je reviens. » Je disparus dans le salon, récupérant mon carnet et mon critérium. J'écrirai dessus, ce sera plus simple. Je tournai deux pages, non parce que je n'avais pas envie qu'elle vît mes croquis ( je m'en fichais complètement ) mais pour me laisser la place de les repriser autant de fois que j'en avais envie. Et parce que je préférais écrire sur une page vierge, quand c'était pour communiquer du moins.

Je pris une gorgée de ma bouteille d'eau avant de l'embarquer sous le bras. Je revins devant elle en lui montrant ce que j'avais écrit sur mon carnet. « Ça sera plus simple ainsi. Je te montre les lieux ? » Je repris mon portable de ma main tenant mon critérium et allai le poser sur la commode. Il ne m'était plus utile pour l'instant. Repensant à ce que j'avais écrit, un ricanement - mental, nullement audible - s'empara de mes pensées. Quoi qu'elle me répondît, j'avais déjà l'intention de lui montrer sa chambre. À moins qu'elle ne compte passer sa vie avec son sac sur l'épaule, auquel cas libre à elle de le faire greffer à sa clavicule. Tant qu'elle me faisait pas chier avec... Sans un mot, je lui tendis la bouteille d'eau. Il faisait chaud dehors, donc ça ne m'étonnerait pas qu'elle eût soif. Mon geste était joyeux même si mon inexpression restait toujours ancrée sur mon visage. Elle avait intérêt de vite répondre, je n'avais pas l'intention de tendre mes bras éternellement. Hm, non, pas le bon mot. Immortellement ? Je doutais qu'un geste pût être immortel mais c'était déjà mieux. Immortellement, donc. Mes bras ? Ah oui. Je ramenai celui qui tenait mon carnet vers moi, estimant que dix secondes était plus qu'assez pour lire ce que je lui avais écrit.
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