les présentations supprimées

Couleur de cheveux/yeux :  yeux marron, cheveux châtains-blonds.
État de santé :  bien qu’il fume et ne fasse pas très attention à sa consommation d’alcool, Colin est en bonne santé. Il se maintient et fait de l’exercice, de la natation notamment, des exercices en salle et de la course. Toutefois, ce n’est pas un sportif de haut niveau.
Style vestimentaire : il porte chemise claire et pantalon sombre de costume. Il essaie d’être le plus neutre possible pour faire bonne impression auprès de ses patients. De toute façon, il n’a jamais été un excentrique.
Inventaires : il porte une veste avec de grandes poches intérieures où on retrouve souvent des Davidoff, sa marque de cigarettes, des briquets dont la moitié ne fonctionnent plus ; un livre de poche, un petit carnet moleskine couleur vert pale et un petit crayon mal taillé.
Langues parlées : le français est sa langue maternelle. Il a appris pendant huit ans, au collège et au lycée, l’anglais et l’allemand, qu’il n’entretient plus. Mais il comprend ces langues encore assez bien. Il s’est souvent dit que quand il trouvera le temps, il améliorerai sa pratique, et en apprendrait même une nouvelle si l’envie l’en prenait.
Hobbies : Colin se traine quand il ne travaille pas. Il lit, regarde des documentaires. Il joue aux cartes ou du piano.
Personnalités : placide – souriant – agréable – taciturne – probablement hypocrite – solitaire – mutique – soucieux – attentionné – bienveillant – attentif – intuitif – curieux – fatigué.

Son passé

Colin est le fils d’un couple gay, Adelin et Elia.

Adelin, professeur de philosophie, avant de rencontrer Elia, avait déjà eu une vie et une famille. Hélas, sa femme d’alors, instable, avait mis fin à ses jours peu de temps après la naissance de leur unique fils, Aurélien. Adelin a vécu une longue dépression après la perte de son épouse, et a difficilement mais tendrement et sagement élevé son fils avec l’aide de ses proches, frères et parents.
Elia, en réalité, il le connaissait déjà longtemps avant qu’une histoire ne naisse entre eux. Il était le meilleur ami et collègue de son frère Philippe et il en entendait régulièrement parler. C’est Elia qui le premier, a commencé à s’intéresser à lui. Evidemment, en connaissant le passé hétéro d’Adelin, le timide Elia était un peu inquiet de pouvoir plaire à Adelin. Il demandait fréquemment à Philippe, le frère d’Adelin, de l’aider à provoquer des rencontres, des déjeuners, des sorties cinéma ou théâtre. Finalement, les deux hommes se rapprochent avec une touchante et maladroite tendresse. Forcément, cette relation fait un peu jaser dans les familles, mais les membres les plus proches savent se montrer intelligents et respectueux.
Le fils d’Adelin était déjà grand quand il vit son père se remettre en couple et n’eut pas du mal à l’accepter.
En somme, il fut juste peut-être un peu curieux de voir Elia, celui qu’on avait toujours connu comme le meilleur ami d’un frère, devenir l’amant d’un autre. Une étrangeté facile à surmonter.


De son côté, Colin est né d’un couple d’amis des deux hommes. La mère portait des triplés et su mener sa grossesse, certes compliquée, à terme et aucun des trois enfants, bien que nés prématurément, ne souffrirent. L’histoire aurait pu continuer comme cela, jusqu’à qu’un accident ne viennent faucher les deux parents et rendre les trois enfants orphelins.
Après le choc de la nouvelle, Elia, qui était le parrain des triplés, décida avec Adelin de les adopter alors que ceux-ci n’avaient encore que moins d’un an.

Les enfants grandissent paisiblement, sans le souvenir de leurs parents véritables et ne reconnaissent qu’Elia et Adelin. Le couple homoparental n’est évidemment pas un souci pour eux. Et bien au contraire que ce que pourrait affirmer La Famille Pour Tous aujourd’hui, ils se sont développés tout à fait sainement. Le premier, Hugo, est devenu footballeur professionnel et gardien de but, évoluant au club de Tottenham en Angleterre. Il avait quitté ses frères pour un centre de formation dès l’âge de 13 ans et ce ne fut pas très simple pour ces trois frères fusionnels. Quant aux deux autres, Antoine et Colin, ils décident tous les deux de se lancer dans des études de médecine. Ils réussissent brillamment, surtout grâce à l’environnement socioprofessionnel plutôt élevé de leurs parents adoptifs, entre un professeur de classe préparatoire et un juge d’instruction. Antoine se spécialise en psychiatrie quand Colin choisit la gynécologie. Bien qu’ils aient leur cabinet respectif dans les beaux quartiers de Paris, ils décident ensemble d’ouvrir un dispensaire dans le 18ème arrondissement pour permettre au plus démunis d’être soignés, même sans les papiers et l’argent. Et c’est ainsi que les triplés Lincheau mènent une vie sans embuches.

C’était alors qu’une adolescente avait les pieds sur les étriers et que Colin lui faisait un curetage qu’il disparut pour Sindety.

Son avis sur le Fil Rouge

Colin est encore très déstabilisé par ce qui lui arrive et ce qu’il vient d’apprendre, et ce, même si ça fait deux mois qu’il est arrivé sur l’île. Pour l’instant, il se laisse porter, essaie d’observer et d’entendre au maximum ce que signifie vivre sur cette île, avant de se fixer un avis plus précis.
Pour le cas particulier de la stérilité, ça n’est pas un problème pour Colin, car celui-ci n’a jamais souhaité d’enfants.
Il n’a pas encore rencontré celui ou celle qui serait son âme sœur et c’est de loin ce qui le rend le plus curieux.
Il est juste peut-être, un peu inquiet sur la question de l’âme-sœur. Il n’a pas bien compris que cela ne signifie pas forcément de l’amour. En fait, il n’a pas compris du tout ce que ça signifiait. Il ne sait pas quand ou comment il va le rencontrer, s’il est censé savoir de lui-même ou si on va lui présenter cette personne, et comment il devra réagir. Il est complètement perdu, et beaucoup trop pour ne serait-ce qu’envisager l’aspect politique de la chose.

Ses projets pour l'avenir

Il ne sait pas. Il ne sait pas s’il veut rester ou repartir. Evidemment, ses frères lui manquent. Mais il se dit qu’au pire, il n’est ici que pour un an et qu’il pourra toujours décider de repartir. Pour l’instant, c’est son idée. Il ne reste plus qu’à voir ce que l’avenir lui réserve sur l’île et ce que les rencontres lui apporteront.
Toutefois, pour s’assurer une activité, il songe à ouvrir un cabinet de gynécologie.