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Hide & Seek | Leo
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Dim 26 Aoû 2018 - 23:39

Anna
SAVAGE

Leo
BARDSEN

「Hide & Seek」


Cette fois, il était temps d’agir. Anna n’avait que trop tardé. Cela faisait déjà trois mois qu’elle était coincée sur cette île, sans rien de concret à se mettre sous la dent. Elle devait avancer dans son enquête.

Elle avait passé son après-midi assise sur un banc dans le parc, maussade. Rien ni personne ne lui apprenait quoi que ce soit. C’était à elle de faire bouger les choses. Bordel. Vers 19 heures, elle se leva, résolue. D’un pas lent, elle se dirigea vers son but.

Sa perception des choses n’était plus la même. Elle était plongée dans une sorte de cocon de concentration, l’esprit en dehors du temps et de l’espace. Les passants n’étaient que des tâches floues qui se mouvaient autour d’elle, l’évitant comme l’eau de la rivière glisse sur un rocher émergeant. Tout semblait si rapide, et pourtant si lent. Pendant ces sept minutes de marche, Anna aurait pu trébucher dix-sept fois, et se faire agresser sans réagir neuf fois. Anna était loin au fond de sa tête, méditant sur ce qu’elle allait faire. Comment elle le ferait. Si elle s’en tirerait ou non.

Ses pieds stoppèrent d’eux-mêmes leur marche mécanique, et Anna releva la tête comme on émerge d’un rêve. A nouveau attentive, elle observa son environnement puis posa ses yeux sur le haut bâtiment qui lui faisait face. Elle s’alluma une cigarette, voulant se détendre avant la période de tension qu’elle allait vivre. Le CFR, menaçant, se dressait devant elle. Elle fronça les sourcils, révisant ce qu’elle savait une dernière fois. Dans une heure, il serait fermé. Dans trois, à minuit, elle passerait à l’action en profitant de l’éclat terne de la nuit. Il y avait des nuages, ce soir. Seul l’éclairage public lui causerait problème.

Durant ces trois heures, pendant lesquelles elle s’adonnait habituellement à l’alcool, elle se contenta de marcher et de faire un repérage des lieux. Trouver les sorties en cas de besoin, les raccourcis, les cachettes. Elle ne but pas. Elle devait rester sobre. Elle passa également chez elle récupérer ce qu’il lui fallait. Lauryn dormait probablement déjà, car elle ne l’entendit pas.

23h50. Plus personne dans les rues, plus de lumière aux fenêtres des bâtiments publics, dont le CFR. Seuls les lampadaires éclairaient sa route. Anna avait revêtu une veste à capuche sombre et des gants, et dans sa poche droite cliquetaient doucement ses outils de travail qu’elle avait dû bricoler elle-même. Rabattant sa capuche, elle s’avança vers la porte du CFR, évitant les lampadaires et dérobant son visage à toutes les caméras qu’elle avait pu repérer. Sous le porche de béton, elle sortit son petit attirail, priant pour ne pas déclencher d’alarme.

Elle n’avait pas oublié sa leçon. Au bout d’une trentaine de seconde, elle réussit à crocheter la serrure. Pas un bruit. Le soulagement l’envahit un court instant, rapidement remplacé par une nouvelle vague d’adrénaline. Elle pénétra dans le bâtiment, refermant doucement la porte derrière elle. Elle connaissait l’accueil par cœur, pour y être venue râler de nombreuses fois. Pas besoin de lumière. Cependant, elle dut sortir sa lampe torche de sa poche quand elle arriva devant la première porte fermée : celle qui menait vers les quartiers privés. Là se trouvaient les salles « d’accueil », si elle se souvenait bien de sa première journée ici. La porte n’était pas fermée. Mais elle se retint juste à temps d’allumer sa lampe : une lumière apparut au fond du couloir qui s’étendait devant elle, suivie d’un garde qui surveillait les alentours. Anna, toujours derrière la porte, se tassa contre le battant tout en observant l’homme, ou plutôt, la forme qui brillait à la lumière de sa lampe. Une forme qui ressemblait fort à une arme à feu.

Bordel de merde. Elle pouvait se faire tirer dessus. Pas question de risquer sa vie pour rien : elle devait trouver quelque chose ce soir. Elle attendit que l’homme soit passé, puis encore cinq minutes, et se lança dans le couloir. En premier venaient les portes inintéressantes, ou il était inscrit « Accueil » suivi d’un numéro. Elle n’était pas là pour ça.

Elle arriva à une intersection, vérifia ses arrières et tourna à droite. Personne. Là se trouvaient les bureaux d’administration. Peut-être que… Elle appuya sur la poignée de la porte à sa droite. Fermée. S’accroupissant devant la serrure, elle entreprit de la crocheter.

Elle entendit des pas.

Clic.

Elle ouvrit la porte d’un geste vif et se précipita à l’intérieur. Refermant la porte sans un bruit, elle écouta les pas s’éloigner à un rythme régulier. On ne l’avait pas vue. Dieu merci. Allumant sa lampe, elle alla fouiller dans les tiroirs. Merde, pas de chance. Ce bureau semblait s’occuper de l’administration des personnes vivant sur l’île. Là se trouvaient les dossiers de nombreux enlevés, classés par ordre d’ancienneté. Ce n’était pas ce qui l’intéressait. A tout hasard, elle feuilleta tout de même les dossiers. Rien d’intéressant, mais pas d’enfant. Cela semblait confirmer ses hypothèses.

Elle sortit prudemment du bureau et continua sa route. Après quelques déambulations, elle arriva devant des portes en métal renforcé, munies d’une serrure qu’il serait sans doute impossible à crocheter. Mais elle devait essayer. Là se trouvait le plus intéressant, ce qu’elle était venue chercher, derrière cette porte infranchissable.

Sa tige de métal toucha la serrure.

L’alarme retentit.

Tout se passa très vite. Anna éteignit sa lampe, se souvenant parfaitement du chemin emprunté, et courut à toutes jambes vers la sortie menant à la salle de réception. Arrivée à la moitié du chemin, elle entendit des cris et des pas derrière elle. Ils étaient deux, à peut-être 20 ou 30 mètres. Heureusement qu’elle courait vite, et qu’il y avait de nombreux virages. Sinon, elle serait morte, sans aucun doute. Alors qu’elle tournait dans le dernier angle, une balle la frôla et s’encastra dans le mur à sa droite. Merde, elle n’avait rien vu, qu’ils lui foutent la paix !

Elle passa à toute vitesse dans la salle de réception, faisant claquer la porte, puis ouvrit le battant qu’elle avait crochetée en premier et s’élança dans la nuit.

Elle pivota immédiatement à sa gauche après être sortie. Elle avait retenu le point de raccourci. Elle sauta par au-dessus une petite haie de terrasse de café, tourna dans la ruelle qui cachait les poubelles et les sorties de secours et se retrouva dans le quartier voisin. Ils n’allaient pas tarder à la rechercher de ce côté, bien qu’elle sache qu’ils courraient d’abord en ligne droite comme des imbéciles. Haletante, elle retira sa veste et la jeta à la poubelle, puis détacha ses cheveux qu’elle laisa ruisseler sur ses épaules.

Le sang battant à ses tempes, elle tourna la tête, aperçut un homme seul qui se promenait d’un pas qui lui sembla infiniment lent, bien qu’il soit en réalité juste tranquille. Elle n’avait pas le choix : ils seraient bientôt là, et finiraient par la rattraper si elle continuait à fuir en courant. Elle s’élança vers l’homme, puis s’arrêta à ses côtés, reprenant son souffle pendant quelques secondes. Elle glissa son bras dans celui du blond et le regarda. Elle devait lui faire confiance. Plongeant son regard dans l’océan bleu qui lui faisait face, elle ne dit rien.

Mais ses yeux, eux, criaient : « Joue le jeu. Sauve-moi. »

Déjà elle entendait les pas se rapprocher.
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Lun 27 Aoû 2018 - 23:35
hide & seek let's play pretend
La ville s’était endormie. Les rues s’étaient vidés petit à petit, pour ne laisser place qu’à quelques fêtards qui ne tarderaient pas trop à rentrer pour continuer leur soirée dans un endroit plus confortable. Les sons qui animaient le quartier se turent, remplacés par les quelques manifestations d’animaux errants. Le silence et le calme avaient enfin prit place à Sindety. Les bruits comme les moteurs des voitures et les exclamations des personnes alcoolisés qui polluaient habituellement la ville durant cette même période n’étaient pas trouvable ici. C’était sans doute le seul bon point que Leo pouvait donner à cet endroit, cependant, cela pouvait être vite remplacé par une vie à la campagne. Néanmoins, si Leo se concentrait assez, il pouvait entre le vent siffler dans les montagnes, et les vagues s’échouer sur la plage. Des sons qu’il trouvait absolument agréable.

Parcourant les rues désertes, Leo réfléchissait. Bien qu’il était plus conseillé de prendre une bonne nuit de sommeil pour avoir les idées claires, le jeune homme préférait arpenter la ville endormie, profitant du calme qu’elle offrait. De plus, le repos chez lui était quelque chose d’assez courant, et ce n’était pas cela qui l’aidait à réfléchir.

Pourquoi avait-il besoin de réfléchir ? Pour les mêmes raisons depuis qu’il était arrivé ici. Leo voulait partir. Il n’en pouvait plus de cet endroit. Surtout depuis que la monotonie s’était glissé dans ses journées. Il dormait, se plaignait, se battait avec Hippolyte, dormait de nouveau. Les quelques moments qui perturbaient un peu ses journées étaient ceux passés en compagnie de Lux et de Rachelle.  Sinon, c’était le même schéma. Cela dit, ce n’était pas comme si sa vie habituelle était plus mouvementé que ça. Ce qui l’énervait au plus au point ici, c’était de savoir qu’il était coincé à Sindety. S’il avait eu la liberté de quitter l’île quand il le voulait, sans doute aurait-il plus profiter de l’endroit avant de partir, mais le fait d’être prisonnier le coupait de toute envie de faire des efforts.

Le fait de partager sa maison avec quelqu’un qu’il ne pouvait pas supporter n’aidait pas non plus. Surtout qu’il ne pouvait pas passer ses nerfs sur lui. Il était convaincu que s’il avait pu frapper Hippolyte, il aurait pu se calmer plus facilement, mais non. À la place, il devait casser de la vaisselle comme s’il faisait parti d’un vieux couple cliché.

Alors, Leo sortait. De plus en plus souvent. Pour prendre de l’air. Et malheureusement, même là il tournait en rond, ressassant encore et toujours les mêmes problèmes. Son quotidien était devenu extrêmement monotone et répétitif. Il détestait cela. Il n’avait pas l’habitude de garder la même façon de vivre aussi longtemps. Il se lassait bien avant et passait à autre chose.

Si seulement il pouvait faire quelque chose pour changer son quotidien…

Sortant un instant de ses pensées, il réalisa que ses pas l’avaient menés devant le Centre du Fil Rouge. Quel endroit affreux, pensait-il. S’il avait eu l’énergie pour le faire, il aurait ramassé une pierre et l’aurait jeté à l’une des fenêtres. Secrètement, il rêvait de détruire ce lieu. Il rêvait de détruire ce projet tout court. S’il avait eu les mêmes avantages que dans sa vie habituelle, Leo aurait fermé l’endroit, quitte à donner une importante somme d’argent. Il aurait fait tout ce qui était en son pouvoir pour mettre fin au Fil Rouge.

Mais, dans les conditions actuelles, il ne pouvait pas. Alors qu’une bonne partie des gens ici gagnait à être ici, Leo avait tout perdu. Cependant, était-il complètement impuissant ?

Les mains dans les poches, il s’écarta du CFR. Il n’était pas bon pour lui de rester aussi longtemps en ces lieux. La nuit, où tout était calme, rien ne pouvait l’empêcher d’éclater. Ce qu’il ne devait absolument pas faire. Sa colère ne résoudrait en rien son problème.

Ne sachant pas vraiment ce qu’il souhaitait faire, il prit machinalement le chemin de la maison, y allant presque à reculons. À chaque pas, il donnait l’impression de ralentir. Il était nullement pressé de retourner là-bas. Mais, alors qu’il désespérait, quelque chose attira son attention. Ou plutôt quelqu’un. Une jeune femme courut vers lui et attrapa subitement son bras.

Assez surpris par ce comportement, il ne réagit pas tout de suite, mais une fois qu’il eu repris ses esprits, il s’écarta d’elle. Son regard froid montrait à quel point il n’appréciait cette soudaine apparition. Il allait d’ailleurs lui faire une remarque bien acerbe quand il aperçut du coin de l’oeil du mouvement. Au loin, des personnes semblaient être à la recherche de quelque chose. Des personnes qui au vu de leurs habits devaient travailler pour le Fil Rouge. Le regard de Leo fit la navette entre ces personnes et la jeune femme. Il n’y avait pas de doute. Ils n’étaient pas à la recherche de quelque chose, mais de quelqu’un.

Ne souhaitant pas les aider dans leur recherche, Leo passa son bras autour de la taille de la jeune femme, la rapprochant de lui de façon protective. Il lâcha les autres du regard et se concentra sur elle, sa main libre vint caresser doucement ses cheveux.

Malheureusement, il n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit car le petit groupe s’avança vers eux, s’arrêtant à quelque pas.

« On peut savoir ce que vous faites ici ? » demanda abruptement l’un d’entre eux en anglais.

Leo feignit la surprise, les observant avec de gros yeux.

« Et bien… On se promène ? Pourquoi cette question ? On a plus le droit de se promener la nuit ? »

La remarque de Leo fut accueilli par un silence. Inconsciemment, il resserra sa prise autour de la jeune femme. Ils l’énervaient avec leur silence. Bien que d’habitude, il préférait cela, le manque de réponses qu’offrait le Fil Rouge était exaspérant.

« Pourquoi est-elle essoufflée ? » interrogea quelqu’un d’autre en désignant du menton la jeune femme.
Leo répondit avec un sourire en coin et fit signe à la jeune femme de ne pas répondre.

« Ça, Monsieur, j’ai bien peur que cela soit privée… À moins que vous souhaitez qu’on vous montre ? »

Il se mordit la lèvre et prit un air mélangeant la niaiserie et l’arrogance. Son attitude sembla énerver l’homme, tandis que les autres se retenaient de rire ou jaugeaient la jeune femme de haut en bas.

« Vous n’avez pas vu quelqu’un passer par hasard ? » abandonna l’homme.

Leo haussa les épaules.

« J’ai bien peur que j’étais trop occupé pour remarquer quelqu’un d’autre. » Il rit doucement, puis regarda la jeune femme. « Et toi ? Tu as vu quelqu’un ? »


Dernière édition par Leo Bårdsen le Jeu 30 Aoû 2018 - 19:22, édité 1 fois
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Jeu 30 Aoû 2018 - 18:59

Anna
SAVAGE

Leo
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「Hide & Seek」


Lorsqu’elle le vit reculer et lui jeter un regard froid comme la glace, Anna sentit, un court instant, la panique envahir ses veines. Il était trop tard pour repartir, ils la verraient, ils verraient qu’elle venait de s’enfuir, et ils lui tireraient dessus. La rue ne donnait aucune sortie proche. Ils la toucheraient. Cela ne servait à rien de s’enfuir. Le meilleur moyen était de faire face. C’est pourquoi elle ne bougea pas.

L’homme blond ouvrit la bouche, sans doute pour protester, mais se ravisa en fixant quelque chose derrière elle. Cette attitude la soulagea quelque peu. Il la regarda, puis fixa ses poursuivants, puis la regarda à nouveau. Il avait compris. Il jouerait peut-être le jeu. Elle attendit un peu avant de se retourner, consciente qu’elle n’était pas censée savoir qu’elle était suivie. Lorsqu’elle vit les deux hommes, elle haussa un sourcil, feignant une surprise teintée de mépris.

Elle sentit aussitôt un bras la rapprocher du buste du blond par la taille. Se retournant vers lui, elle sourit légèrement. Gagné. Il lui caressa les cheveux, et elle attrapa cette main avec douceur, presque amoureusement. Les deux hommes étaient là. Elle ferma un instant les yeux, se reconcentrant. Ils cherchaient une femme en sweat aux cheveux attachés. Elle n’avait ni l’un ni les autres. Ses mèches coulaient sur ses épaules et son front, modifiant considérablement la perception que l’on pouvait avoir de son visage. Elle semblait plus… suave.

- On peut savoir ce que vous faites ici ?


Elle se retourna vers eux, affichant une moue étonnée. Son partenaire, bon acteur, fut très surpris de cette question :

- Et bien… On se promène ? Pourquoi cette question ? On a plus le droit de se promener la nuit ?

Anna ne pouvait rien dire, masquant difficilement son souffle court. Elle s’était assez calmée pour ne pas sembler revenir d’une course-poursuite, grâce à son endurance, mais haletait toujours. Malgré ses efforts, elle n’arriva pas à être assez discrète. Les hommes ne répondirent pas, et il resserra sa prise autour de sa taille. Cela ne la dérangea nullement. Elle se sentait soutenue. Elle se colla un peu plus contre lui, jouant une femme surprise et méfiante envers les inconnus.

- Pourquoi est-elle essoufflée ?

Merde. Ça se compliquait. Son partenaire ne se démonta pas, sourit et lui intima le silence d’une légère pression de sa main posée sur sa taille. Elle comprit. Elle se tut.

- Ça, Monsieur, j’ai bien peur que cela soit privé… À moins que vous souhaitiez qu’on vous montre ?

Très bonne réponse. Il était doué. Jouer sur la gêne, l’intimité. Déstabiliser l’ennemi. Bien joué. Il se mordit la lèvre, prenant un air sensuel, tandis qu’elle se cachait le visage derrière ses mèches de cheveux et disait en rougissant d’une voix terriblement gênée :

- Chériii ! Voyons !


Elle se cacha la tête dans le creux de l’épaule du jeune homme, écoutant cependant les rires moqueurs et observant du coin de l’œil les regards désormais bien plus intéressés qui coulaient sur elle. Salauds lubriques. Mais ils semblaient croire cette explication, et elle ne pouvait qu’en être reconnaissante à son sauveur. Grâce à lui, elle éviterait peut-être la confrontation.

L’homme qui avait posé la question fronça les sourcils, agacé, mais finit par lâcher :

- Vous n’avez pas vu quelqu’un passer par hasard ?

- J’ai bien peur que j’étais trop occupé pour remarquer quelqu’un d’autre, répondit le blond avec un léger rire, haussant les épaules. Et toi ? Tu as vu quelqu’un ?

Il se tourna vers elle, l’air doux et amusé. Elle sortit sa tête du creux de son épaule, les joues encore rouges, et bougonna :

- …Non. Mais arrête de leur raconter tout ça… c’est gênant, ajouta-t-elle en murmurant.

L’homme soupira. Faisant signe à ses hommes, il leur indiqua en quelques gestes silencieux de retourner sur leurs pas et de fouiller les autres rues. Puis il se tourna à nouveau vers le « couple ».

- Si vous apercevez quoi que ce soit, appelez le CFR. Une personne potentiellement dangereuse a tenté d’agresser un de nos citoyens. Vous feriez mieux de rentrer, c’est plus sûr. Faites attention sur la route.

Il les salua et s’en alla, tandis qu’Anna hocha la tête avec compréhension et obéissance. Elle les observa s’éloigner et disparaitre, attendit encore une trentaine de secondes, puis murmura :

- Merci.

Se décollant de l’homme, elle rejeta ses cheveux en arrière, agacée par leur omniprésence. Elle devait une fière chandelle à cet inconnu.

- Alors, chéricontinua-t-elle d’un ton bas. Quel est ton nom ?

Gardant prudemment sa main dans la sienne, elle commença à avancer, voulant s’éloigner de l’endroit des fouilles.
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