les rp abandonnés

Date d'inscription : 08/05/2018

And we met again

Eru aujourd’hui ne saurait trop pourquoi, mais elle devait prendre l’air, elle le sentait comme ça, comme si elle ne devait pas se prendre la tête et juste faire ce dont elle avait envie. A vrai dire, elle se sentait libre sur cette île. Libre comme l’air, libre comme les oiseaux de la zone côtière… Mais pas autant, car elle ne devait pas quitter l’île, ils n’en avaient pas le droit du tout. Pourquoi ? Il y avait un problème à l’extérieur ? Elle n’en sait trop rien, et pour le moment elle n’avait pas envie de se poser de questions Eru.

La jeune femme était partie aux côtes sauvages après avoir prévenu son âme sœur. C’était le moins qu’elle puisse faire, se dégourdir les jambes pour éviter de trop l’embêter quand il est à l’intérieur. Longeant la côte, elle observait avec fascination la mer qui se déchaînait sur les falaises, elle semblait particulièrement agitée aujourd’hui. A ses pensées, elle se mit à sourire, elle avait à la fois l’impression d’errer dans un lieu totalement inconnu et à la fois d’être chez elle. C’était assez bizarre cette sensation. C’est un peu comme dans les écoles, on se dit à peu près la même chose, enfin, après c’est son point de vue.

Se mettant à courir pour aller un peu plus vers une sorte de forêt, elle observait toute sorte d’arbres et eût une idée plus ou moins intelligente. Eru venait de se dire que si elle montait tout en haut d’un arbre, peut-être qu’elle aurait une plus belle vue, et peut-être même qu’elle apercevrait des gens d’ici, des gens qu’elle connaît. Et elle ne mit pas longtemps à mettre son plan en exécution. Elle était habillée d’un débardeur, d’un short et de baskets, car elle savait qu’elle ferait quelque chose comme ça aujourd’hui. Grimper s’avérait un peu difficile, surtout que les branches étaient assez fines au départ et étaient plus épaisses plus en haut, bizarre cet arbre, c’est pas l’inverse normalement ?

Montant de plus en plus haut, elle regardait de temps en temps le sol pour voir si elle pourrait se rattraper ou non au cas où. Mais elle oublia vite cette idée. Elle arrivait à peu près à la moitié de l’arbre, puis fronça les sourcils en entendant un bruit suspect. Autant redescendre non ? Non. Pas enc- elle s’attendait à tout sauf à ça, que la branche sur laquelle elle s’était appuyée casse. Prise de surprise, elle tenta de s’agripper à la branche du dessus qui casse aussi. Pas de chance, Eru.

La blonde écarquilla les yeux en tombant, ça allait finir comme ça ? Elle allait avoir une jambe ou un bras de cassé ou pire encore ? Pourquoi elle avait des idées stupides dans le genre ? Se préparant à heurter le sol, elle ferma les yeux, elle avait bien tenté de se rattraper oui, mais rien n’y faisait.

Pv. Charlie

Sam 8 Sep 2018 - 22:33

And we met again. avec Charlie & Eru +

Musique.

La douceur d'un moment se mélange drastiquement à la violence naturelle de Charlie. Refusant inévitablement d'être vulnérable, d'être sous l'emprise d'un attachement bien trop puissant, il se montre blessant. Agressant sans aucune once d'empathie le morale de chaque personne qui voulant lier un lien particulier avec lui. Peut-être est-ce une sorte de paranoïa intense. Cette brutalité mariée à sa vulgarité font de lui un homme peu fréquentable qu'il vaut mieux ne pas avoir comme ennemi. Mais, face à une gentillesse dégoulinante comme celle d'Antoine, il ne sait que faire. Il se sent piégé par son coeur qui lui hurle en vain de ne pas lui faire de mal et son instinct qui lui dicte constamment de se méfier et de repousser continuellement. Toute cette délicatesse le rend diablement satisfait mais le met aussi dans une colère noire. L'étudiant sent pousser en lui un sentiment qu'il ne veut pas voir naître. Il ne veut pas accepter d'être son sois-disant âme-soeur. Il le refuse. C'est sous cet optique pour le moins capricieuse qu'il était sorti de la maison sans même prévenir son colocataire. Il lança tout de même une réplique tranchante à son égard, stipulant que le jeune noiraud avait intérêt à être là avant son retour s'il ne voulait pas s'attirer d'autant plus les foudres du blondinet. Claquant la porte dans un excès de colère, il grogna. Ce fut bien la première fois qu'il n'emmena pas son chiot avec lui... Prenant doucement le chemin des magasins, il arriva bien vite près de la plage, zieutant avec peu de conviction les vitrines, il fini par rentrer dans un des bâtiments pour s'offrir un beau short de plage bleu marine.

Il faisait vraiment beau, le soleil agressait l'île de ses violents rayons et les nuages n'osaient pas venir rajouter une touche de couleur au ciel azuré. Son regard taciturne coula lentement vers la mer... Oui, une baignade lui ferait un bien fou. Ôtant son haut sous quelques regards féminins le dévorant, il eu le temps de se changer dans une cabine non loin de là. Quand il eu posé son pied sur les grains de sable chauds, un angélique sourire s'afficha sur son visage. Se calmant peu à peu, il avait désormais bien meilleure mine. Le gouffre d'eau salée l'avait apaisé et il avait l'esprit plus clair, ses idées étaient mieux organisées et il pouvait réfléchir, tout en bénéficiant de sa vivacité intellectuelle. Charlie s'était décidé à ne pas se laisser suffoquer par l'amour que lui apporte son "camarade", il allait repousser toutes ses attentions en le couvrant de méchanceté malgré la douleur que lui procure son coeur quand il le fait. Si Antoine n'était pas masochiste, il allait se stopper un jour ou l'autre, non ? Mais, si Charlie ne prenait pas autant de plaisir à le voir revenir malgré la souffrance, il ne se torturait pas à ce point l'esprit... Une boucle infinie s'était créée, liant les deux sans qu'ils ne le sachent. Ils ne le sauront probablement jamais, peut-être au bout de cette année passée ensemble... ?

Sortant de l'eau, il acheta une glace à l'italienne, goût yaourt/fraise, sa préférée. Léchant la gourmandise, il se mit à marcher aux alentours des côtes sauvages... Puis, au loin, il aperçu une silhouette perchée sur un grand arbre assez étrange... Une splendide crinière blonde semblait se faire coiffer par le vent. Le jeune resta figé un instant, observant la scène assez cinématographique... Il fini par avancer mais alors qu'il fit un pas en avant, il la voit redescendre, quand soudainement elle se met à perdre l'équilibre, manquant à plusieurs reprises de tomber... Mais, l'inévitable arriva et la petite inconsciente tomba. Pris d'un élan de courage, il jeta sa glace et se mit au pied de l'arbre, juste à côté des épaisses racines. La femme tomba dans ses bras, il pouvait sentir ses habilles froissés sur sa peau encore mouillée. Quand ses pupilles ténébreuses purent analyser le visage féminin et triangulaire de la fille, il eu un flash, comme un violent coup de foudre...

Il se souvenait à la perfection des pleures mélangés aux cris stridents de la fillette... Oui... C'était sans aucun doute Eru, sa première amoureuse. Une vraie petite tête de mule. A l'époque, il avait pour projet de se marier avec elle... Et, évidement, tout cela a bien changé. Il était encore bien candide lorsqu'il l'avait rencontré. Il l'a dévisagea en la remettant doucement sur pied...

« Tu vas bien ? Qu'est-ce-qui t'a pris de monter là-bas, crétine ? T'es inconsciente ? Si je n'avais pas été là, je n'imagine même pas ce qui te serait arrivé ! » Avait-il dit, adoptant maladroitement l'anglais, de son accent certainement pas parfait mais très largement compréhensible, il s'en sortait très bien malgré le filtre vocal qui laissait très facilement transparaître qu'il était français d'origine et que sa langue maternelle est bien cette dernière.

Le regard inquiet, son ton de voix était doux. Il avait toujours été comme ça avec elle, plein de candeur et de délicatesse, étant aux petits soins avec elle. Charlie avait toujours rêvé d'être grand-frère, de pouvoir protéger et chérir une petite soeur. Alors, Eru a pris ce post dans son coeur.

« Oh. Au fait, je suis Charlie, j'ai pas mal changé physiquement, à commencé par mes cheveux... Mais, toi, t'as toujours la même tronche à ce que je vois, hein, Eru. »

Posant doucement sa grande main sur les cheveux de la blonde, il les caressa tout en souriant avec sincérité. Le seul lien positif dont il ne s'est jamais méfié, c'est bien celui avec elle.

kyro. 017 ldd

Mar 20 Nov 2018 - 14:22

And we met again

Ce jour-là, le vent soufflait paisiblement à travers les feuilles des arbres des côtes sauvages. Il n’était pas question d’un vent froid non, il était doux, comme de légères caresses, c’était agréable, très agréable même. Cette brise marine apportait une touche salée à cette île utopique qui pourrait paraître sucrée pour certains, dont Eru, qui n’avait aucun mal à s’adapter à son nouvel environnement, sans prendre en compte les problématiques. Elle ne les ignorait pas, c’était simplement qu’elle fermait les yeux, et ne voulait pas les ouvrir.

La chute qu’elle venait de faire était vraiment inattendue, comme dit plus haut, elle avait essayé en vain de se rattraper, autant qu’elle le pouvait, avant de se laisser tomber, les branches du bas étant trop fines. Ses yeux clos et sa chevelure blonde virevoltant, elle s’attendait à tomber violemment au sol, à subir des souffrances qui auraient été la punition de son insouciance. De cette hauteur, peut-être qu’elle ne trépasserait pas, ce n’était pas comme si elle avait été au sommet de cet espèce de sapin qu’ils ne voyaient qu’au bord de mer, elle ne se souvenait plus du nom, et ce n’était pas comme si ça lui important pour le moment. Cependant, elle ne sentit rien, juste une sorte de pression, comme si elle était tombée sur un matelas, en un peu plus dur. Sourcils froncés, elle sentit quelques gouttelettes d’eau, mais qui ne venaient pas de son côté, ce qui lui fit ouvrir les yeux. Elle fut surprise de voir qu’on l’avait rattrapée pile à ce moment-là, regardant son sauveur avec des yeux écarquillés, comme si il venait d’une autre planète.

Se remettant sur pied, elle observait presque trop silencieusement cet homme, étant certaine qu’elle l’avait déjà vu quelque part. Fronçant un peu les sourcils, ce ne fut qu’en entendant la voix de celui-ci, même si elle avait changé, qu’elle reconnu une personne qu’elle n’avait pas vu depuis longtemps, beaucoup trop longtemps pour elle. Son cœur battait un peu plus fort dans la poitrine, comme si il lui était arrivé quelque chose d’incroyable, et c’était le cas.

- CHARLIE !

Sans aucune once de délicatesse, elle lui sauta au cou, le serrant contre elle avec une rare force, elle ne voulait pas le lâcher, les yeux fermés et un grand sourire sur les lèvres. Eru n’avait pas répondu à ses questions précédentes, qui n’avaient plus aucune importance maintenant qu’elle avait retrouvé cette personne qu’elle pensait perdue à vie. Accrochée à lui, elle le lâcha pour pouvoir l’admirer, toujours avec ce grand sourire.

- Regarde-moi ça tu es super beau ! Même avec cette teinture là, ça te va bien, de toute façon j’ai l’impression que tout te va bien, c’est incroyable ! Comment tu vas ? Je m’attendais pas du tout à te voir ici !

Elle prenait les mains de Charlie dans les siennes, ne se gênant pas du tout avec lui, et puis elle n’avait jamais été timide ou gênée avec lui, ce n’est pas maintenant qu’elle allait commencer à l’être.

Pv. Charlie