les rp abandonnés

Lauryn aimait écrire, elle avait toujours aimé et elle aimerait sans doute toujours. C’était un moyen parfait pour elle d’évacuer ses émissions négatives. Cependant, elle n’avait pas très envie de rester à la maison pour le moment. Ce n’est pas qu’elle ne s'entendait pas avec son âme-sœur, mais elle était un peu rustre et n’avait pas l’air d’être très contente de manière générale, du coup, elle avait préféré sortir un peu. Elle espérait que cette île allait lui donner l’inspiration. Elle ne démordait d’ailleurs pas de l’idée de faire un jour un livre sur ce qui allait se passer sur cette île.

La plage était sublime. Elle avait retiré ses baskets et chaussettes pour bien sentir le sable fin et chaud sous ses pieds. Sentiment absolument parfait. Elle avait même fermé les yeux quelques secondes pour encore plus apprécier la sensation.

Elle marcha pendant une bonne heure, la température était agréable. Ce n’était pas bien difficile de toute manière, l’Australie avait tendance à faire littéralement bouillir les gens. Elle y était habituée donc cela ne la gênait pas plus que cela, mais elle pouvait apprécier une température plus modérée. Elle rêvait d’ailleurs d’aller dans un pays froid, de voir la neige. L’Australie avait un climat qui variait suivant le lieu où les gens vivaient et il y avait de la neige sur certaines montagnes et vers l’océan. Elle avait vécu proche des déserts, de ce fait ; le climat était plutôt aride. Elle n’avait jamais voyagé par manque de moyens et parce que ses parents, surtout son père, ne prenaient pas de vacances.

Elle s’accroupit dans le sable et commença à observer les coquillages. Il y a longtemps, on lui avait offert un livre qui permettait de les distinguer en fonction des régions du monde. Elle ne s’était jamais intéressée à tout ce qui était science, ses parents lui prenaient déjà assez la tête avec cela. Maintenant elle regrettait. Elle se demanda s’il y avait moyen qu’elle puisse se procurer un livre similaire. En attendant, elle décida d’en ramasser un maximum, tous différents et de les étaler sur le sable devant elle pour qu’elle puisse les mémoriser. Elle était tellement concentrée qu’elle n’aurait pas remarqué quelqu’un s’approchant.

Lauryn n'avait même pas envisagé rencontrer qui que ce soit sur cette plage. Ce qui n'était pas très intelligent de sa part en y pensant bien, elle se décevrait plus. Comme elle était complètement prise dans son observation de coquillages, qui ne donnait pas grand-chose à première vue malheureusement, elle n'avait même pas entendu la demoiselle arriver, ce qui la fit légèrement sursauter. Elle releva le regard et le soleil l'éblouie un peu. Une jeune femme aux très beaux cheveux blond rayonnant au soleil et aux yeux bleus la regardait. Elle était tellement jolie fut la première pensée qui traversa la brune. Elle la regarda s'asseoir à côté d'elle, sans trop de gêne d'ailleurs, jamais Lauryn ne se serait comporté ainsi sans d'abord demander si elle ne dérangeait pas. Ce n'est pas pour autant que cela dérangeait Lauryn, au contraire, un peu de compagnie était toujours la bienvenue.

- Bonjour !

Elle s'arrêta, se demandant bien ce qu'elle pouvait demander après cela. « Qui es-tu ? » est une question peu légitime puisqu'elle était nouvelle ici. Elle se demanda aussi si d'autres étaient là depuis longtemps ou si tout le monde était arrivé en même temps qu'elle ? Peut-être que la jeune fille en savait plus sur cette île. C'était une bonne occasion pour avoir un nouvel avis.

Mais cela ne réglait pas son problème qui était de trouver quoi dire, elle fronça les sourcils, ce qu'elle faisait toujours lorsqu'elle réfléchissait intensément. Elle ne faisait même pas attention à savoir si elle avait l'air étrange pour la blonde. Après une courte réflexion, tout ce qui sortit fut :

- Vous venez d'arriver ici, vous aussi ?

C’était vraiment lamentable pour être honnête, elle fut encore plus déçue d’elle-même. Elle n’avait pourtant pas vraiment de problème pour parler avec des étrangers, au contraire, on l’avait toujours trouvé doué. Mais toute cette situation ne l’aidait pas vraiment. Elle essayait de ne pas y penser trop pour ne pas paniquer, il valait mieux faire avec et voir comme tout cela allait évoluer.